New wave of convictions



New wave of convictions

Since July 15, 2016, President Recep Tayip Erdoģan has repeatedly sentenced and imprisoned thousands of alleged opponents. This time, 25 journalists have been sentenced to jail for helping an organization classified as terrorist by Ankara. 23 of them were considered members of this organization close to President Erdoģan’s arch enemy, Fetullah Gulen, currently a refugee in the United States. 

Recently, a renowned journalist, Murat Aksoy, and a singer, Atilla Tecs, have been sentenced. Once again, the Turkish authorities blame them for links with a terrorist organization.

All these people are known to have written in the Zaman newspaper, which the government has seized. In the name of the duty to purge Turkey of the influence of Gulen. Seventeen writers, journalists and cartoonists of the newspaper Cumhuriyet are still due to be judged in the days to come.

The groups defending the freedom of the press continue to denounce the authoritarian practices of the Erdoģan regime. CPJ said, "Turkish authorities must stop equating journalism with terrorism and release dozens of journalists imprisoned for doing their job."

Unfortunately, President Erdoģan does not seem to be heeding, as the arrests of journalists are now routinely taking place in Turkey.

Nikolaz, March 12, 2018

Link : http://www.bbc.com/news/world-europe-43337655



Nouvelle vague de condamnations

Depuis le 15 juillet 2016, le Président Recep Tayip Erdoģan ne cesse de condamner et d’emprisonner des milliers d’opposants présumés. Cette fois ci, ce sont 25 journalistes qui ont été condamnés à de la prison ferme pour avoir aidé une organisation qualifiée de terroriste par Ankara. Vingt-trois d’entre eux ont été considérés comme membre de cette organisation proche du rival du président Erdoģan, Fetullah Gulen, réfugié aux Etats Unis.

Récemment, un t journaliste de renom, Murat Aksoy, et un chanteur, Atilla Tecs ont été condamnés. Encore une fois, les autorités turques leur reprochent des liens avec une organisation terroriste. 

Toutes ces personnes sont connues pour avoir écrit dans le journal Zaman, que le gouvernement a saisi. Sous le prétexte de purger la Turquie de l’influence de Gulen, ce sont encore 17 écrivains, journalistes et dessinateurs du journal Cumhuriyet qui vont être jugés dans les jours à venir.

Les collectifs de défense de la liberté de la presse continuent de dénoncer les pratiques autoritaires du régime d’Erdoģan. Le CPJ a déclaré que « Les autorités turques doivent cesser d'assimiler le journalisme au terrorisme et libérer les dizaines de journalistes emprisonnés pour avoir fait leur travail ».

Le Président Erdoģan ne semble pas l’entendre de cette oreille, les arrestations de journalistes étant désormais banales en Turquie.
Nikolaz

Commentaires