A glimmer of European hope


François Hollande’s victory over Nicolas Sarkozy, an avowed opponent of Turkey’s European Union membership, has led to cautious optimism in Ankara.

In 2004, the EU consented for Turkey to join the Union if it adopted the required conditions of membership. However 19 of the 35 negotiating chapters, which must be acquired, have been blocked. Therefore, Turkey’s membership bid is frozen. Former French president Nicolas Sarkozy blocked five chapters. 

François Hollande’s recent victory offers a glimmer of hope to revitalize the faltering process and revive Turkey-EU relations.

Should Turkey join the EU, it will be a smart move because the Turkish economy grew by 8.5 percent last year. So, it could revive the European economy.

Both economies are already closely tied. Last year, more than $11 billion of the $16 billion of foreign direct investment made in Turkey came from the EU.

Joining the Union is also strategic for Turkey because this alliance is more fail-safe and long-lasting.

My opinion:
Turkish hopes are well-founded; Mr. Hollande seems to understand the strategic and economic role of Turkey. He wrote in his book Le Rêve Français that negotiations between the EU and Turkey must be fairly pursued until their conclusion. He also criticized Nicolas Sarkozy several times for his opposition to the Turkish bid. The only big headache remains the Armenian question. The denial of Turkey to concede the Armenian genocide could be problematic. 

Lucile



Une lueur d’espoir européen
            
La victoire de François Hollande sur Nicolas Sarkozy, un fervent opposant à l’adhésion de la Turquie à l’Union Européenne, redonne espoir à Ankara.

En 2004, l’UE avait donné un accord de principe à l’entrée de la Turquie  dans l’Union si celle-ci adoptait toutes les conditions requises à son adhésion. Sur un plan formel, les négociations comprennent trente-cinq chapitres, qui couvrent les domaines dans lesquels la Turquie doit entreprendre des réformes de manière à remplir pleinement les critères d’adhésion. Cependant, 19  des 35 chapitres ont été bloqués. Donc, à ce jour sa demande d’adhésion est toujours en attente. Le président sortant français Nicolas Sarkozy avait, pendant son mandat, bloqué 5 de ces chapitres.
               
 La récente victoire de François Hollande donne donc une petite lueur d’espoir d’inverser le processus et de raviver les relations entre la Turquie et l’UE.

L’intégration de la Turquie, qui a connu un taux de croissance de 8,5 pour cent l’année dernière, pourrait avoir un impact positif sur l’économie européenne.  
    
 Les deux économies sont par ailleurs déjà très liées. Plus de 11 milliards de dollars sur les 16 milliards d’investissement étranger en Turquie proviennent de l’UE.

Intégrer l’UE est aussi stratégique pour la Turquie car il s’agirait là d’une alliance beaucoup plus sûre et durable.
                Mon opinion :
 Les espoirs turcs sont fondés; M. Hollande semble comprendre les enjeux stratégiques et économiques que représente la Turquie. Il a écrit dans son livre Le Rêve Français que les négociations entre l’UE et la Turquie devraient être menées jusqu’à leur terme. Il a également ouvertement critiqué à plusieurs reprises l’opposition de Nicolas Sarkozy à l’adhésion de la Turquie. La seule ombre au tableau pourrait être la question arménienne. Le déni turc de reconnaître le génocide arménien pourrait enterrer à jamais tout espoir de changement.

Lucile

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