Sule Çet, the Turkish icon of the fight against women’s abuse
Sule Çet, a young Ankara university student was found dead in May 2018 at the foot of a building in the Turkish capital. Two people were with her that night - one of them, her boss as she worked to pay her studies - claimed it was a suicide.
After spending the evening with the two men, she would have jumped from the 20th floor window. The first police reports pointed to that direction too. However, an autopsy report made a few weeks later says totally something else: anal lesions, the DNA of one of the men under Sule's nails and bruises on her body indicate that Sule had been raped before being pushed out of the window.
The two men would have cleaned the office the next day so as not to leave any trace of their passage. Messages sent to her roommate, Liliya leave no doubt: "I can’t get out of here, he is obsessed with me. He will not let me go. I should not have come. " The two men, Çagatay Aksu and Berk Akand, were arrested in July and released after being questioned by the police. They are charged with premeditated murder, sexual assault and forcible confinement. Both men deny the charges.
The first trial took place on Wednesday, February 6, and was followed by a large part of the Turkish population, including female protesters who followed the case with great interest, but despite all the evidence against the two men, their lawyers continue to deny the facts and do not hesitate to use sexist statements such as the fact that she was not a virgin, that she brought her boyfriend home and that saying that she had alcohol in her blood, so she wanted to have sex. After this first hearing, the case was postponed until May 15th. Both men remain in custody.
Maël
Sule Çet, symbole du combat contre les violences faites aux femmes
Sule Çet, jeune étudiante dans une université d’Ankara avait été retrouvée morte en mai 2018 au pied d’un immeuble de la capitale turque.
Les deux personnes qui étaient présentes avec elle ce soir là dont l’un était son patron car elle travaillait en plus de ses études affirment qu’il s’agit d’un suicide. Après avoir passé la soirée avec les deux hommes, elle se serait jetée par la fenêtre d’un bureau au 20ème étage.
Les premiers rapports de police allaient dans ce sens. Or, un rapport d’autopsie fait quelques semaines plus tard contredit cette version : des déchirures anales, de l’ADN d’un des hommes sous les ongles de Sule et des bleus sur son corps indiquent que Sule avait été violée avant d’être poussée par la fenêtre.
Les deux hommes auraient nettoyé, le lendemain, le bureau où elle se trouvait afin de ne laisser aucune trace de leur passage.
Des messages envoyés à sa colocataire, Liliya ne laissent aucun doute : « Je ne peux pas sortir d’ici, il est obsédé par moi. Il ne me laisse pas partir. Je n’aurais pas dû venir ».
Les deux hommes, Çagatay Aksu et Berk Akand, avaient été arrêtés en juillet, puis relâchés après avoir été interrogés par la police. Ils sont maintenant accusés de meurtre avec préméditation, agression sexuelle et séquestration.
La première audience a eu lieu le mercredi 6 février et a été très suivi par une grande partie de la population turque, notamment par les militantes contre les féminicides qui ont suivi avec grand intérêt cette affaire. Cependant, malgré toutes les preuves contres les deux hommes, leurs avocats continuent de nier les faits et n’hésitent pas à utiliser des arguments sexistes comme le fait qu’elle n’était pas vierge, qu’elle ramenait son petit copain chez elle et qu’elle aurait eu de l’alcool dans le sang, ce qui signifierait qu’elle cherchait à avoir des relations sexuelles.
Après cette première audience, le procès a été reporté au 15 mai. Les deux hommes sont et restent en détention.
Maël
https://www.ouest-france.fr/leditiondusoir/data/45161/reader/reader.html?t=1550596733831#!preferred/1/package/45161/pub/65404/page/6
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