Turkey raises questions about the authors of a deadly car blast at Turkey-Syria borders
A minibus exploded at the Cilvegözü border gate on the Turkish-Syrian border, on Monday 11th February, in the southern province of Hatay’s Reyhanli district. 14 people were killed including 4 Turkish citizens and 28 persons in total were injured.
The Cilvegözü-Bab al-Hawa border gate at the Turkish-Syrien frontier after the car blast. Credits: http://s1.reutersmedia.net/resources/r/?m=02&d=20130211&t=2&i=702899188&w=460&fh=&fw=&ll=&pl=&r=CBRE91A14BV00 |
“A car with Syrian plates comes and waits there for a while. There are three people in the car. They leave the car. Approximately 20 minutes later, the car, laden with explosives, is made to explode. We have seriously wounded people. […] We have video footage. Both prosecutors and the police are working on the case,” Deputy Prime Minister Besir Atalay said.
According to Prime Minister Recep Tayyip Erdogan, no checks were made on the Syrian side of the frontier because it's not operating. The Cilvegözü - Bab al-Hawa border gate is a main point of entry for international aid to Syria, Turkish Foreign Minister Ahmet Davutoglu said. And it’s an important crossing point for the Syrians fleeing into Turkey. “All our security units are working to determine who was behind the attack and what kind of network they are operating within. We will have a clearer picture after the required investigations are completed”, he added. The explosion happened as humanitarian aids were being loaded and the area was crowded.
Prime Minister Erdogan said the incident is of critical importance for showing how Turkey is right regarding its sensitivity about terrorism and the ongoing conflict in Syria. He said Turkey will make no concession to its stance and will maintain its determination, in what seemed to be an open reference to comments that appeared in Turkish media suggesting that the blast could be a signal from Damascus.
Some sources close to the Syrian opposition have claimed to a Turkish newspaper that the primary targets of the blast were critical figures of the Syrian opposition, who were travelling on Monday near the site where the explosion took place. They were visiting refugee camps on either side of the border to boost the morale of Syrians struggling to live in dire conditions. The group was supposed to cross the border when the blast took place, but a change in the programme held them longer on the Turkish territories and saved them from the deadly explosion.
The same sources also said that the attack could have been orchestrated by the Syrian wing of the Kurdistan Workers’ Party (PKK) to eliminate Abdulbasset Sieda, the former head of the Syrian National Council who is a pro-Turkey Kurdish figure. They interpreted the blast as an attack carried out by the PKK in order to send a strong message to Syrian Kurds, who are reluctant to back them in their bid for a Kurdish autonomy in the north of Syria.
Syrian opposition campaigner Osama Semaan said he believed the explosion was an attack by Assad loyalists in response to an offer of talks from opposition Syrian National Coalition leader Moaz Alkhatib. Alkhatib invited on Sunday Assad’s representatives to hold talks in rebel-held areas of northern Syria to try to end a conflict that has killed some 60,000 people.
The car bomb attack is raising fears that violence from Syria’s 22-month conflict may be spreading to Turkey.
Editorial: Many interpretations are heard about this case and there are certainly also many other possible explanations. But nobody can right now say who really is behind the attack.
The result of the Turkish investigation may allow discovering the truth later. Nevertheless, we can already notice that Syria seems to be involved in any way in the blast according to all the sources, and it’s not surprising given that the explosion happened on the Syrian border of Turkey. However, the current situation in the region can lead Turkish people to wonder whether Turkey is still in safe. Is the Syrian conflict going to cross the frontier and threaten the Turks? Patriots are now on the Turkish territories; does it mean that a war is gearing up?
To me, Al-Assad is not going to make war against Turkey because he’s busy cracking down on his people who won’t stop fighting till his departure. But I think the PKK or other Kurdish extremist parties may accentuate terror in Turkey, considering the assassinations committed, a month ago, at the office of the Kurdistan Information Center of Paris, and the possibility that they are responsible for the car explosion.
Mariam,
13 February 2013
Sources:
http://www.hurriyetdailynews.com/blast-car-was-not-checked-at-syrian-gate-turkish-pm-says.aspx?pageID=238&nID=40942&NewsCatID=338
http://www.hurriyetdailynews.com/car-blast-at-border-gate-kills-14-three-suspects-spotted-minister-says.aspx?pageID=238&nID=40938&NewsCatID=341
http://www.todayszaman.com/news-306718-explosion-at-turkey-syria-border-gate-kills-at-least-14-injures-dozens.html
http://www.todayszaman.com/news-306783-were-top-figures-of-syrian-opposition-target-of-cilvegozu-blast.html
Un attentat à la voiture piégée fait 14 morts et 28 blessés à la frontière turco-syrienne
Un minibus a explosé à la frontière turco-syrienne au niveau du poste frontière de Cilvegözü ce lundi 11 février. L’attentat a fait 14 morts dont 4 Turcs et 28 blessés au total.«Une voiture immatriculée en Syrie arrive et s’arrête un moment. Trois personnes sont dans la voiture. Ils la quittent. Environ 20 minutes plus tard, la voiture explose, chargée d’explosifs. Des personnes ont été blessées sérieusement. […] Nous possédons des séquences vidéo. La police et des procureurs sont sur l’affaire », a déclaré le vice-premier ministre Besir Atalay.
Selon le premier ministre Recep Tayyip Erdogan, aucun contrôle n’a été fait du côté syrien de la frontière, les postes n’étant pas opérationnels. Il a ajouté que le poste frontière de Cilvegözü – Bab al-Hawa est un point essentiel pour le transfert d’aide internationale vers la Syrie. Et beaucoup de Syriens fuyant leur pays y traversent la frontière. « Toutes nos unités de sécurité travaillent dans le but de découvrir qui est à l’origine de l’attaque et le type de réseau dans lequel ces personnes opèrent. Nous en aurons une idée plus précise une fois que les enquêtes nécessaires auront abouti », a-t-il dit. L’explosion s’est déroulée lors du passage d’aides humanitaires et à un moment où la zone était bondée.
De même, M. Erdogan a précisé que cet attentat est d’une importance cruciale dans la mesure où la Turquie doit affirmer sa « juste » position vis-à-vis du terrorisme et du conflit actuel en Syrie. Il a déclaré que la Turquie ne changerait pas d’opinion et continuerait à se montrer déterminée, semblant faire référence aux commentaires parus dans les médias turcs qui suggéraient que l’explosion pouvait être un avertissement de Damas.
Des sources proches de l’opposition syrienne ont affirmé à un journal turc que les principales cibles de l’explosion étaient des personnalités majeures de l’opposition qui étaient en déplacement lundi près du lieu de l’attentat. Ils rendaient visite aux réfugiés dans les camps de chaque côté de la frontière pour remonter le moral des Syriens qui tentent de survivre dans des conditions de misère. Le groupe devait traverser la frontière au moment où l’explosion a eu lieu, mais un changement de programme les a retenus en Turquie et sauvés de la mort.
Les mêmes sources disent que l’attaque a aussi pu être orchestrée par la branche syrienne du Parti des Travailleurs du Kurdistan (PKK) afin d’éliminer Abdulbasset Sieda, l’ancien chef du Conseil National Syrien qui est un Kurde pro-turc. Elles interprètent l’explosion comme une attaque organisée par le PKK pour envoyer un message au Syriens kurdes qui sont réticents à les soutenir dans leur combat pour l’autonomie dans le nord de la Syrie.
Le militant anti-Assad Oussama Seeman pense que l’explosion est une attaque menée par des loyalistes du régime Syrien en réponse à la demande de négociations du chef de la Coalition Nationale Syrienne Moaz Alkhatib. Dimanche, M.Alkhatib avait invité les représentant d’Assad à s’entretenir dans la région du nord de la Syrie tenue par les rebelles pour tenter de mettre fin à un conflit qui a déjà fait plus de 60 000 tués.
L’attentat à la voiture piégée fait craindre à la Turquie que la violence qui dure depuis 22 mois en Syrie n’atteigne son territoire.
Editorial : Il existe plusieurs interprétations à cette affaire et il doit y avoir encore beaucoup d’autres explications possibles. Mais personne ne peut pour le moment affirmer qui est responsable de l’explosion. Les résultats de l’enquête turque le permettront ultérieurement. On peut néanmoins déjà noter que, d’après toutes les sources, la Syrie est de quelque manière que ce soit impliquée dans l’explosion du minibus, ce qui n’est pas surprenant étant donné qu’elle a u lieu à la frontière turco-syrienne. Cependant, la situation actuelle de la région peut amener le peuple turc à se poser des questions telles que : La Turquie est-elle encore en sécurité ? Le conflit syrien ne va-t-il pas franchir la frontière entre les deux pays et mettre en danger les Turcs ? Des missiles Patriot ont maintenant été déployés sur le territoire turc; cela ne veut-il pas dire qu’une guerre se prépare ?
Selon moi, Al-Assad ne fera pas la guerre à la Turquie car il est occupé à réprimer son peuple qui ne cessera pas sa révolte temps qu’il n’aura pas quitté le pouvoir. Mais je pense que le PKK ou d’autres partis extrémistes kurdes pourraient être amenés à semer la terreur en Turquie, au vu des assassinats commis il y a un mois au bureau du Centre d’Information Kurde de Paris, et la possibilité qu’ils soient les auteurs de l’attentat à la voiture piégée.
Mariam,
13 Février2013
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