Which furure for orphans?

Last September, the Ministry of Family and Social Policy launched a plan to transform the vulnerable children care system. This project consists in transferring orphaned or homeless children from state institutions to foster families.

Changes were necessary in the child care system because up to now, Turkey had not been doing a good job in foster care. Indeed, with less than 10% of vulnerable children in foster families, Turkey is far behind the European average of 75%. Moreover, foster care seems to be the best way to prepare those children for the future and raise them in the best possible way. Scientific research shows that the mental health, personality and social development of children raised in orphanages are worse off than those of children raised in a family. Children in orphanages or nurseries are taken good care of, but growing up in family setting is of the utmost importance and nothing can replace it.

For this project, the Ministry trained 274 personnel and designed a specific call center. The Directorate of Religious Affairs also encouraged foster care. A media campaign started 3 months ago including the creation of a group called “Ambassadors of the Heart”, organizing meetings across the country.

The campaign has been quite successful. Thanks to the group efforts, the number of foster families in Turkey is approaching 1,500 when there were only 1,157 of these families at the beginning of 2012.

Unfortunately, the number of vulnerable children is still increasing and the campaign has to be stepped up. 1,500 children are currently being cared by foster family but 23,000 children still are in need. Recent research reveals that 83% of Turkish families do not know anything about foster care service. The Ministry attaches particular importance to Istanbul, aiming to increase the number of foster families by 500 by the end of this year.

My point of view: One more time, Turkish politics show that they feel involved in improving the population’s living conditions. For the time being, the Turkish average in foster care is a far cry from other countries like the Netherlands - with 16 million inhabitants, one fifth of the Turkish population- where 29,000 receive foster care. The rising number of foster families is a good omen but will the campaign prove enough to improve the issue of vulnerable Turkish children?

Juliette, February 5, 2013






Quel avenir pour les orphelins?


Le ministère de la Famille et des Affaires sociales a lancé en septembre dernier, un plan de réforme du système de prise en charge des enfants vulnérables. Ce projet est centré sur une mise en valeur des familles d’accueil à l’instar des institutions de l’Etat.

Des changements étaient nécessaires dans ce domaine car jusqu’à présent, la Turquie n’était pas très efficace en matière d’accueil des orphelins et des enfants sans-abri. En effet, avec seulement 10% d’enfants vulnérables placés en familles d’accueil, la Turquie est loin derrière la moyenne européenne qui est de 75%. Grandir dans un environnement stable, recréant un univers familial est le meilleur moyen pour ces enfants de se préparer pour leur avenir. Les enfants reçoivent certes de soins de qualité en orphelinat, mais rien ne peut remplacer une famille.

Pour son projet, le ministère a formé 274 personnes et a procédé à la mise en place d’une ligne téléphonique dédiée. Une campagne média a commencé il y a 3 mois avec la création du groupe des « Ambassadeurs du Cœur » qui organise des conférences à travers le pays. Même le Directeur des Affaires Religieuses a encouragé les placements en famille d’accueil.

Actuellement, la campagne connait un succès assez satisfaisant. Grâce aux efforts du groupe, le nombre de familles d’accueil est passé de 1157, début 2012 à presque 1.500 de nos jours.

Malheureusement, les enfants vulnérables sont de plus en plus nombreux et les efforts du ministre doivent être renforcés. 23.000 enfants attendent toujours d’être placés en famille. Un récent sondage a révélé que 83% des familles turques ne connaissent rien à propos des services de familles d’accueil. Le ministère attache une importance particulière à la ville d’Istanbul, où il souhaiterait voir le nombre de familles d’accueil augmenter de 500.

Mon point de vue : Encore une fois, (cf article du 12/12/12 sur les enfants turcs atteints d’autisme), la Turquie montre qu’elle s’implique dans l’amélioration des conditions de vie de sa population. Mais pour l’instant, en matière de famille d’accueil, elle reste bien loin derrière d’autres pays comme les Pays-Bas (16 millions d’habitants, un cinquième de la population turque), où 29.000 enfants sont placés. Le début d’augmentation du nombre de ces familles est un bon signe, mais la campagne apportera-t-elle les résultats escomptés ? Il va falloir attendre encore quelques années avant de connaître cette réponse.

Juliette, le 5 février 2013

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