Not really Charlie..


In Turkey, Facebook is not really Charlie .The most important social network accepted on Monday, 26 January to make inaccessible several pages relating to the Prophet Muhammad to Turkish users. 

This decision, confirmed by an anonymous facebook employee, follows a request from the Turkish Court addressed, on Sunday evening, to the American company. In case of non compliance,  the Turkish justice threatened to deny access to the social network on its territory.
Facebook decided to cancel an unknown number of pages deemed offensive about Prophet Muhammad by judges.
Ankara has been under pressure since the publication of 'Charlie Hebdo', released a week after the attack which killed a large part of the redaction. The government did not really like the caricature of Muhammad on the front page.

 YouTube and Twitter were blocked last November to avoid propagation of voice recordings which could have linked Erdogan to a corruption scandal. In spring 2014, the government threatened to deny Facebook for the same reasons.

“In comparison with Twitter and YouTube, Facebook cooperates with the Turkish authorities much better”  says Yaman Akdeniz, a Turkish  Internet law professor.
 Actually, 249 requests were received from Turkish officials to obtain information on Facebook users and the social network complied in approximately 60 % of cases.
Wide Angle: In a country where freedom of expression is violated every day and where the government is contested, this hardly comes as a surprise.
Adrien
Pas vraiment Charlie..

En Turquie, Facebook n’est pas vraiment “Charlie”. Le plus important réseau social a accepté, lundi 26 janvier, de rendre inaccessible pour les internautes turcs plusieurs pages relatives au prophète Mahomet.

Cette décision, confirmée par Facebook, fait suite à une injonction d’un tribunal turc. A noter que la justice turque menaçait d’interdire complètement le réseau social sur tout le territoire.
Facebook a donc décidé de faire disparaître plusieurs pages, considérées comme “offensantes le prophète Mahomet” par les juges. Aucune information n’a cependant été fournie sur le nombre de pages qui ont, ainsi, disparu de la surface turque de Facebook.
Ankara est sous tension depuis la sortie du Chalrie hebdo  du 14 janvier, paru une semaine après l'attentat qui a décimé une partie majeure de la rédaction. Le gouvernement avait peu apprécié la caricature de Mahomet en une.
YouTube et Twitter avaient été bloqués en novembre dernier pour éviter la propagation d’enregistrements de conversations qui auraient pu mêler Erdogan à une affaire de corruption. Au printemps 2014, le gouvernement avait déjà menacé d’interdire Facebook pour les mêmes raisons.
“Facebook coopère traditionnellement bien mieux avec les autorités turques que Twitter et YouTube”, rappelle  Yaman Akdeniz, un professeur turc de droit de l'Internet.
En effet, sur 249 demandes des autorités turques pour obtenir des informations sur des utilisateurs de Facebook, le réseau social a répondu favorablement dans environ 60 % des cas.
Grand angle: Dans un pays où  liberté d'expression est bafouée quotidiennement et où  la légitimité du pouvoir en place est contestée, ce genre d'évenement n'est pas si surprenant.
Adrien

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