Turkey's role in Syria


    On  April 1, dozens of countries around the world met in Turkey to discuss ways to ramp up pressure on the regime of President Bashar al-Assad and to offer a democratic alternative to his regime. Three main countries were absentat the “Friends of the Syrian People” conference: Russia, China and Iran. These countries disagree with Western and Arab allies over how to stop the bloodshed.
  Syria thinks the conference is a conspiracy in order to weaken the country. A front-page editorial in the official Al-Baath newspaper called it a "regional and international scramble to search for ways to kill more Syrians, sabotage their society and state and move toward the broad objective of weakening Syria."

  Opening the summit, Turkish Prime Minister Recep Tayyip Erdogan said about Syria that « This regime has never kept its promises ». Erdogan also indicated military options might have to be considered if the international community fails to unite in opposition to Assad. "If the U.N. Security Council fails once again to bring about its historic responsibility, there will be no other choice than to support the Syrian people's right to self-defense," Erdogan said, but there is a serious division over arming the rebels. The United States said that military actions against Syria government would be a last resort to rescue Syrians civilians. Besides, the delivery of humanitarian aid is intending but it’s difficult without the cooperation of the Syrian government, whose military assaults on towns and cities have forced hundreds of thousands of people to flee their homes. The United Nations estimates more than 9,000 have died since the unrest began.

  Because of the violence of the regime in Syria, the number of Syrians who sought refuge in Turkey has reached 17,000. Turkey has established « Social life centres » as the local officials calls it, to welcome the refugees. Turkish camps provide humanitarian aid including three meals a day, health services, clean water, and prayer rooms. School and hospitals are laid on for Syrians civilians. Today, the Turkish government has set up nine locations including eight tented and « a container city » in Kilis, some 150 kilometers east of the Hatay camps, to manage the influx. Prefabricated homes have been built in Kilis to accommodate 10,000 people, and some inhabitants of the  “social life centers” have already been dislodged to Kilis. Another camp under construction is taking place in Sanliurfa province, which will be able to receive twice what Kilis can.
  While the mass influx is becoming more and more important, Turkey made clear that it doesn’t want Syrian refugees to stay in the country as permanent residents. Furthermore, it refuses calling Syrians civilians coming in Turkey “refugees”. "We call them Syrians under temporary protection, not refugees," Suphi Atan, head of the foreign ministry's task force in Hatay province, told AFP. "They are deprived of the right to apply for refugee status. We expect them to voluntarily return to their country once the situation is secure," he said. "But we cannot compel any Syrians to go back."
Some of the Syrians have already applied for asylum in Turkey, Metin Corabatir, spokesman for the UN High Commissioner for Refugees (UNHCR) Turkey Office, confirmed.

My point of view: It’s a good idea to organize a conference in order to help opposition of Bachar El-Assad’s regime in Syria. By the way, countries against his government can set up a plan together and collect ideas and debate the right thing to do and to find more solutions. Several countries together are stronger against one country than several countries acting separately. Besides, Turkey has a big role to play concerning Syrian people, because the country is near Syria, so the refugees flee in Turkey. The Turkish government is standing by the Syrians building camps for them.

Anh-Linh
L’implication de la Turquie aux côtés des rebelles syriens

  Le groupe des «Amis de la Syrie» s’est réuni dimanche 1er avril 2012 à Istanbul. L'objectif de ce groupe, qui réunit aussi bien la France, les Etats-Unis que les pays arabes, est de faire pression sur le régime de Damas pour arrêter les violences dans le pays. Cette conférence est marquée par l’absence de trois grands pays : La Russie, la Chine et l’Iran, qui ne sont pas d’accord avec les méthodes des « Amis de la Syrie ».

 Selon la Syrie, cette réunion est en fait un complot visant à affaiblir le pays. La première page du journal Al-Baath affirme que cette réunion a pour but de « chercher des moyens de tuer plus de Syriens, de saboter leur société et leur état, afin d’affaiblir un maximum la Syrie. »

  Le premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan a ouvert la réunion en déclarant que la Syrie n’avait jamais tenu ses promesses. Il pense que des actions militaires devraient être envisagées si la communauté internationale ne parvenait pas à s’opposer au président syrien : « Si le Conseil de sécurité (de l'ONU) manque une nouvelle fois une opportunité historique, il n'y aura pas d'autre choix pour la communauté internationale que de soutenir le droit à la légitime défense du peuple syrien ».
Cependant, les avis sont partagés concernant l’armement des rebelles syriens. En effet, les Etats-Unis ne veulent armer les Syriensqu’en dernier recours. En attendant, ils envisagent d’envoyer de l’aide humanitaire ce qui ne peut se faire sans la coopération du gouvernement syrien, qui poursuit sa répression en lançant des assauts militaires dans les villes, obligeant des milliers de civils à fuir. Les organisations internationales estiment que la répression a fait plus de 9 000 morts.

  Toutes ces violences ont entrainé la fuite de près de 17 000 Syriens en Turquie, ce qui a amené le pays à établir des camps pour accueillir les réfugiés. Ces camps fournissent une trois repas par jour, aide sanitaire, eau potable, enseignement et salles de prière ... Des écoles et des hôpitaux ont été mis à disposition pour les citoyens syriens. La Turquie a installé huit camps de toile et un camp de maisons préfabriquées avec une capacité de 10.000 personnes à Kilis, près de la frontière, le nombre des arrivants s'accroissant de jour en jour du fait des combats qui se poursuivent dans le Nord de la Syrie. Dans la province de Sanliurfa, les autorités ont lancé l'installation d'un grand camp, qui pourra accueillir 20.000 personnes. Des réfugiés syriens ont d’ailleurs déjà été transférés dans le camp de Kilis.
  
Alors que l’afflux de réfugiés est de plus en plus important, la Turquie a pourtant fait savoir qu’elle ne voulait pas que les Syriens restent en Turquie éternellement. D’ailleurs, elle refuse de qualifier les Syriens fuyant leur pays de « réfugiés ». « Pour nous, ce sont des Syriens sous protection temporaire, pas des réfugiés", explique à l'
AFP Suphi Atan, qui dirige de Hatay, près de la frontière syrienne, l'équipe en charge de ce secteur au ministère des affaires étrangères. ; "Ils n'ont pas le droit de demander le statut de réfugié. Nous attendons d'eux qu'ils retournent volontairement dans leur pays lorsque la sécurité sera revenue", ajoute-t-il. "Mais nous ne pouvons forcer personne à rentrer en Syrie
", explique-t-il.
  « Une partie des réfugiés a déjà demandé asile à la Turquie », 
indique Metin Corabatir, chargé des relations extérieures au bureau du Haut-Commissariat aux réfugiés des Nations unies (HCR)
Mon point de vue : Se réunir dans le but d’aider les forces opposées au régime de Bachar El-Assad en Syrie est une bonne idée. En effet, les pays qui sont contre son gouvernement peuvent mettre en place un plan ensemble et débattre pour trouver des solutions au problème. La Turquie joue un grand rôle dans ces évènements car les Syriens peuvent donc facilement  se réfugier dans la Turquie voisine. Le gouvernement turc est solidaire des réfugiés syriens en construisant des camps pour les loger. Il accepte de dépenser de l’argent pour ces personnes, qui ne sont même pas turques. Je pense que c’est un acte généreux car la Turquie aurait pu ne rien faire pour eux.
Anh-Linh

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