Brotherly relations?

April 8, 2012

A war of words between Turkish and Iranian leaders intensified Thursday, threatening to delay or even scuttle a new round of talks between Iran and world powers, and raising fresh doubt about whether Tehran will bargain over its disputed nuclear program.

One day after Iranian leaders ruled out talks in Istanbul next week, Turkish Prime Minister Recep Tayyip Erdogan accused Iran of dishonesty.

“It is necessary to act honestly,” Erdogan said at a conference in Turkey. The Iranians “continue to lose prestige in the world because of a lack of honesty. This is not the language of diplomacy, but another language. And that does not suit me.”

The broadside marked a remarkable turnabout for Erdogan, who has worked hard for years to cultivate ties with Tehran. He has emerged as an important bridge between Iran and the West. But a Foreign Ministry spokesman, Ramin Mehmanparast said, “Tehran-Ankara strategic ties should not be damaged.”

Erdogan’s comments suggested that Iran, which has few allies on the nuclear issue, is becoming even more isolated. Mr. Erdogan returned home saying he believed that the Iranians were sincere.

Iran said in a letter to EU foreign policy chief Catherine Ashton that it is ready to discuss the program, Iran has shown little other indication that it is ready to cooperate. Iran and Turkey as brotherly regional powers and said they agreed on most issues.

Mr. Mehmanparast said that the “remarks made by different people should not have any negative effects on bilateral relations.” He added that Mr. Erdogan’s meeting with Iran’s supreme leader, Ayatollah Ali Khamenei, had been “very positive and constructive.”

Iran has suggested several possible meeting sites, including Baghdad, Beirut, Damascus, Syria, and China. The resumed talks are to be held April 13 and 14 between Iran and the permanent members of the United Nations Security Council — Britain, China, France, Russia and the United States — plus Germany.

Cancellation of this round of talks would not be totally unexpected. Many diplomats have been pessimistic about the prospects for this round, and were saying that it could take months for the web of economic sanctions to inflict enough damage to force Iran to negotiate.

My opinion : Relations between Turkey and Iran have deteriorated recently. Because of the scathing statements of Mr. Erdogan, Turkey, initially invited to host the negotiations, was now "excluded" by the Iranian parliament and government. I think that Erdogan would have to control himself and act in a more "strategic" way at the negotiating table mid-April. It is now Iraq which will host the five permanent members of the Security Council. The Iraqi authorities have said "be ready to host the meeting," and seizing this great opportunity.

Joanne

http://latimesblogs.latimes.com/world_now/2012/04/iran-nuclear-talks-imperiled-by-dispute-with-turkey.html)
http://www.nytimes.com/2012/04/07/world/middleeast/iran-softens-criticism-of-turkey-as-nuclear-talks-approach.html

Des relations stratégiques ou fraternelles ?
8 avril 2012

Une “guerre de mots” entre les dirigeants turcs et iraniens s’est intensifiée jeudi dernier, menaçant de retarder ou même de faire échouer une nouvelle série de négociations entre l’Iran et les grandes puissances mondiales, soulevant ainsi de nombreux doutes quant à savoir si Téhéran va négocier sur son programme nucléaire.

Un jour seulement après que les dirigeants iraniens ont exclu des négociations à Istanbul la semaine prochaine, le premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan a accusé l’Iran de malhonnêteté.

« Il est nécessaire d’agir avec honnêteté » a déclaré Mr. Erdogan lors d’une conférence en Turquie. Les Iraniens « continuent de perdre leur prestige dans le monde en raison d’un manque d’honnêteté. Ce n’est pas la langue de la diplomatie, c’est une autre langue. Et cela ne me plaît pas. »

L’attaque cinglante a marqué un véritable volte-face pour Erdogan, qui avait travaillé dur pendant des années pour entretenir des liens avec Téhéran. Il a établi auparavant un rapprochement entre l’Iran et l’Ouest. Cependant, un porte-parole du ministère des affaires étrangères, Ramin Mehmanparast a déclaré « les liens stratégiques entre Téhéran et Ankara ne devraient pas être atteints.»

Les commentaires d’Erdogan ont suggéré que l’Iran, qui a peu d’alliés en ce qui concerne la question du nucléaire, se retrouve encore plus isolé. Mr. Erdogan, de retour en Turquie, a déclaré qu’il avait cru les Iraniens sincères.

L’Iran a déclaré dans une lettre adressée à la présidente de la politique étrangère de l’UE, Catherine Ashton qu’il était prêt à examiner le programme, l’Iran a laissé présager qu’il était prêt à coopérer. L’Iran et la Turquie, en tant que fortes puissances régionales fraternelles se disent d’accord sur la plupart des problèmes.

Mr. Mehmanparast a déclaré que « les remarques faites par des personnes extérieures ne devraient pas avoir d ‘impact sur les relations bilatérales ». Il a ajouté que la réunion de Mr. Erdogan avec le chef suprême de l’Iran, Ayatollah Ali Khamenei avait été « très positive et constructive ».

L’Iran a proposé plusieurs sites de rencontre possible comme Bagdad, Beyrouth, Damas, Syrie et la Chine. La reprise des négociations aura lieu les 13 et 14 avril prochain entre l’Iran et les membres permanents du Conseil de sécurité des Nations Unies : la Grande Bretagne, la Chine, la France, la Russie, les Etats-Unis et l’Allemagne.

L’annulation de la série de négociations ne serait pas tout à fait inattendue. De nombreux diplomates se sont montrés pessimistes en ce qui concerne cette séquence de négociations, et estimé que cela pourrait prendre des mois avant que les sanctions destinées à forcer l’Iran à négocier ne produisent des effets.

Joanne

Mon opinion : Les relations entre la Turquie et l’Iran se sont dégradées récemment. A cause des déclarations cinglantes qu’a faites Mr. Erdogan, la Turquie, initialement pressentie pour accueillir les négociations, était désormais « exclue » par le Parlement et le gouvernement iraniens. Je pense qu’Erdogan aurait du se contrôler et agir d’une façon plus « stratégique » vis-à-vis de la table de négociations qui va avoir lieu mi-avril. C’est désormais l’Irak qui accueillera les cinq membres permanents du Conseil de sécurité. Les autorités irakiennes ont déclaré « être prêtes à accueillir la rencontre », saisissant ainsi cette belle opportunité.



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