Un plan pour les Kurdes
Mardi 10 novembre
Les débats du Parlement turc sur le plan du gouvernement visant à mettre fin à 25 ans d’insurrection kurde retardés par l’opposition
Mardi dernier, le Premier Ministre turque, Recep Tayyip Erdogan a voulu présenter les détails de son plan de paix pour apporter une solution politique à la situation Kurde, mais les partis d’opposition ont fait tout leur possible pour retarder l’annonce du gouvernement. Les débats se poursuivront jeudi prochain.
Il y a vingt-cinq ans, le PKK, parti des travailleurs Kurdes, un parti illégal, a pris les armes contre la Turquie afin d’obtenir l’indépendance du Kurdistan. Cette insurrection a causé la mort de 40.000 personnes. Abdullah Ocalan, le leader du PKK est emprisonné depuis 1999.
L’ouverture des négociations pour le plan de paix a été annoncée en août. Le gouvernement de monsieur Erdogan espère le soutien des deux principaux partis d’opposition à ce plan, dont les détails restent à préciser, qui vise à améliorer le droit des Kurdes en envisageant entre autres d’autoriser l’utilisation de la langue kurde dans l’éducation, de restaurer des noms kurdes des villes et des villages et d’offrir plus de liberté d’accès aux Kurdes lors des campagnes électorales.
Il s’agit d’un sujet sensible en Turquie où le sentiment nationaliste est particulièrement fort. Encore très récemment l’identité kurde n’était pas reconnue alors que ce peuple représente 20% de la population et que pour la majorité d’entre eux, le kurde est leur langue principale. Le PKK est par ailleurs considéré par les Turcs comme un mouvement terroriste.
Ce sentiment nationaliste a été encore renforcé récemment après un évènement survenu au cours du mois d’octobre, lorsqu’un groupe de rebelles du PKK réfugiés en Irak a passé la frontière pour déposer les armes. Les combattants n’ont pas été emprisonnés et ont été accueillis en héros dans les villes kurdes ce qui a suscité un tollé dans la population turque et provoqué une flambée nationaliste.
Ségolène
http://news.bbc.co.uk/2/hi/europe/8352934.stm
Les débats du Parlement turc sur le plan du gouvernement visant à mettre fin à 25 ans d’insurrection kurde retardés par l’opposition
Mardi dernier, le Premier Ministre turque, Recep Tayyip Erdogan a voulu présenter les détails de son plan de paix pour apporter une solution politique à la situation Kurde, mais les partis d’opposition ont fait tout leur possible pour retarder l’annonce du gouvernement. Les débats se poursuivront jeudi prochain.
Il y a vingt-cinq ans, le PKK, parti des travailleurs Kurdes, un parti illégal, a pris les armes contre la Turquie afin d’obtenir l’indépendance du Kurdistan. Cette insurrection a causé la mort de 40.000 personnes. Abdullah Ocalan, le leader du PKK est emprisonné depuis 1999.
L’ouverture des négociations pour le plan de paix a été annoncée en août. Le gouvernement de monsieur Erdogan espère le soutien des deux principaux partis d’opposition à ce plan, dont les détails restent à préciser, qui vise à améliorer le droit des Kurdes en envisageant entre autres d’autoriser l’utilisation de la langue kurde dans l’éducation, de restaurer des noms kurdes des villes et des villages et d’offrir plus de liberté d’accès aux Kurdes lors des campagnes électorales.
Il s’agit d’un sujet sensible en Turquie où le sentiment nationaliste est particulièrement fort. Encore très récemment l’identité kurde n’était pas reconnue alors que ce peuple représente 20% de la population et que pour la majorité d’entre eux, le kurde est leur langue principale. Le PKK est par ailleurs considéré par les Turcs comme un mouvement terroriste.
Ce sentiment nationaliste a été encore renforcé récemment après un évènement survenu au cours du mois d’octobre, lorsqu’un groupe de rebelles du PKK réfugiés en Irak a passé la frontière pour déposer les armes. Les combattants n’ont pas été emprisonnés et ont été accueillis en héros dans les villes kurdes ce qui a suscité un tollé dans la population turque et provoqué une flambée nationaliste.
Ségolène
http://news.bbc.co.uk/2/hi/europe/8352934.stm
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