Deadly car bombings near Turkey-Syria border
Damage after the bombings in Reyhanli.
Credit: http://www.nytimes.com/slideshow/2013/05/12/world/europe/20130512TURKEY-7.html?_r=0
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On Saturday 11th May, two car bombs killed more than 50 people and left as many as 100 injured in Reyhanli, a town near Turkey's border with Syria.
Reyhanli is a town known for hosting up to 25,000 Syrian refugees who fled the violence in their country. According to the deputy Prime minister Bulent Arinc, this target was not chosen by coincidence because Turkey has been one of the harshest opponents to Syrian President Bashar al-Assad and has supported the uprising over the past three years.
Turkish officials declared that the perpetrators belonged to an organization linked to the regime of Syrian President Bashar al-Assad and Syria's intelligence services. The coalition sees this terrorist act as an attempt to take revenge on Turkish people.
Foreign Minister Ahmet Davutoglu added that the timing was not a coincidence given what he called the growing momentum toward resolving the Syrian crisis and knowing that a meeting with President Obama was scheduled to discuss the urgency of a resolution of the conflict in Syria.
The attack sowed panic in Reyhanli, leading to tensions between youths and Syrian refugees. Angry residents smashed the windows of cars with Syrian plates and protested against Prime Minister Erdogan. Some locals even blamed Syrian residents for bringing violence across the frontier. Mr. Erdogan called for calm and unity saying: "Today we have to be one".
In addition to the victims, over 732 workplaces, 62 vehicles, eight public buildings and 120 individual houses have been damaged by the explosions. The event, described as one of the deadliest attacks in the country in at least a decade, has raised further concern that the conflict in Syria will spill into Turkey.
Opinion: The conflict in Syria is continuing and doesn't seem to end any time soon. What if the Reyhanli attack was just a beginning? A few months ago, a similar attack at the Turkey-Syria border has already caused chaos and instability. The fear that the conflict will cross the frontier is slowly growing and seems justified. This fear can, in a way, justify the anger of the Turkish people but as Prime Minister Erdogan said, they should stand together because after all, they fight against the same enemy. Solutions need to be found for those populations who fled the violence of their home country and now have to flee again. Also, this event should raise the alarm bell for the security of Turkey that needs to be ever more wary to avoid another tragedy.
Marie-Anne, 17th May.
Sources:
Double attentat meurtrier près de la frontière turco-syrienne
Samedi 11 mai, deux voitures piégées ont tué plus de 50 personnes et blessé 100 autres à Reyhanli, ville turque située près de la frontière syrienne.
Reyhanli accueille plus de 25.000 réfugiés syriens fuyant la violence de la guerre civile. Selon le vice-premier ministre Bulent Arinc, cette cible n'a pas été choisie au hasard. En effet, la Turquie a été un des plus fervents opposants au président syrien Bachar el-Assad et a apporté son soutien à l'insurrection ces 3 dernières années.
Selon les autorités turques, les auteurs du double-attentat appartiennent à une organisation liée au régime et aux services de renseignements de Bachar el-Assad. La coalition nationale voit dans cet acte terroriste une tentative de vengeance envers le peuple turc.
Le ministre des affaires étrangères turc, Ahmet Davutoglu, a quant à lui souligné la "coïncidence" entre ces attaques et une "accélération" des efforts pour résoudre la crise syrienne, avec notamment une visite prévue du premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan à Washington le 16 mai.
L'attaque a semé la panique dans la ville, menant à de vives tensions entre des groupes de jeunes et les réfugiés syriens. Des résidents en colère ont brisé les vitres de voitures portant des plaques syriennes et manifesté contre le premier ministre Erdogan. Certains habitants ont même accusé les résidents syriens d'amener la violence dans leur pays. M. Erdogan a appelé la population à faire preuve de calme et de solidarité.
Outre les pertes humaines, plus de 732 lieux de travail, 62 véhicules, 8 bâtiments publics et 120 maisons ont été endommagés par les explosions. L'évènement, décrit comme un des plus meurtriers perpétrés en Turquie, cause l'inquiétude croissante d'un pays gangrené par le conflit syrien.
Opinion: Le conflit syrien ne semble pas prêt de s'arrêter. Et si l'attentat à la bombe de Reyhanli n'était qu'un début? Quelques mois auparavant, une attaque similaire à la frontière turco-syrienne avait déjà semé la panique. L'angoisse que le conflit franchisse la frontière est grandissante et justifiée. Cette peur peut en quelque sorte expliquer la réaction de la population turque, cependant comme l'a dit le premier ministre, la solidarité devrait être de mise car après tout, tous combattent pour la même cause, contre le même ennemi.
Des solutions doivent être trouvées au plus vite pour les populations qui ont fui la violence de leur pays et qui doivent à nouveau fuir. Enfin, ces explosions devraient tirer la sonnette d'alarme pour la Turquie qui doit dorénavant être d'autant plus prudente afin d'éviter un autre drame.
Marie-Anne, le 17 mai.
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