Obesity, a huge burden for Turks

According to the Turkish Statistics Institute that released a report on April 23rd 2013, 35 % of the Turkish population or 25.9 million people were overweight or obese in 2012, while they were 18%, or 12.6 million in 2003. 34.8 % aged 15 and older are obese – 3.6% more than three years ago – and the number of overweight children has increased ten times in five years.
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The steady rise of those rates and the recognition that Turks are more overweight or obese than ever before have prompted political economists and experts to warn the Turkish government that the health system of the country will not be able to meet rising healthcare costs within ten years if it does not take effective initiatives to stop the increase of obese people. Few of them are now working on the cost obesity-related health problems impose on the healthcare system in Turkey.
One of those few economists, Professor A. Ali Koç from the Faculty of Economics and Administrative Sciences at Akdeniz University thinks obesity decreases the number of viable workers, causes loss of productivity and increases the cost of living in a country. In a meeting with a Turkish newspaper, he stated that the obesity issue will result in unaffordable costs to the Turkish healthcare system as long as effective steps are not taken by the government. “Obesity also brings financial difficulties to people suffering from it, including expenses such as purchasing sports equipments to lose weight, going to gyms and buying synthetic drugs.”, he affirmed.
According to Halil Kargulu, head of the Struggle with Obesity Association, the health expenditure allocated for the treatment of 25.9 million obese people constituted around 11% of the whole healthcare budget of the country in 2012, or $8 million.
Several initiatives have been launched since 2008 including one announced by Prime Minister Recep Tayyip Erdogan in 2010. Moreover, significant resolves have also been made by the Turkish Ministry of Health - the sale of fatty and sugary foods and fast food at school cafeterias has been banned and to place a warning on salt packages has become mandatory. The ministry also published a book in an effort to end obesity by increasing public awareness about the negative effects obesity has on human health.
The major step in combating obesity in the country have assuredly been taken over the past few months as part of a programme titled “2013-2017 Turkey Healthy Eating and Active Life Programme”. The government increased the amount of tax for companies that produce unhealthy foods while it decreased it for companies that sell healthy foods and the Ministry of Education will distribute vegetables and fruit to children free of charge in schools, particularly in the ones located in poor neighbourhoods. Furthermore, the consumption of vegetables and fruit will be encouraged through TV commercials and the government has also set up a hotline “ALO 184 Obesity Prevention Information Line”. In their Friday sermons imams in mosques across Turkey will include information about the health problems obesity causes.
McDonald, the giant fast food chain, has also pledged its support to the Turkish government in fighting obesity: the chain asked a famous chef to prepare a gourmet menu inspired by McDonald’s products.
Editorial : The most frightening point in the obesity issue is doubtlessly the serious health problems that can result from overweight such as hypertension, musculoskeletal system disorders, joint rheumatism, diabetes, diarrhoea, stomach ulcers or dental problems – these are the most common diagnoses.
Although the country seems to be a bit disorganized. We can notice that numerous programmes have been set up for the sole purpose of combating obesity and that not many experts, especially economists, are working in this regard – unlike other countries as the US which is one of the most concerned in this issue. Nevertheless the majority of these programmes affect the heart of Turks’ everyday-life and I think it is the best way to reverse the curve of overweight numbers. But the most surprising for me is the involvement of McDonald’s in the anti-obesity campaign given that the company is notorious for being one of the most popular fast food chains in the world and for being the cause of many health problems especially in the US.
Economically, Turkey must worry. The cost of the cure of all these diseases can be really high and destabilize the healthcare system. Considering the importance of the global economic crisis and the situation of the Middle East that pushes Turkey to spend more money on other departments such as defence, there could be a long and difficult path to tread before resolving the issue if the government does not take sufficient measures.
Mariam,
15 May 2013
Sources :
 

L’obésité, un fardeau pour la Turquie

Selon l’Institut Turc des Statistiques qui a rendu public un rapport le 23 avril dernier, 35% de la population turque, soit 25,9 millions de personnes étaient en surpoids ou obèses en 2012 alors qu’elles n’étaient que 12,6 millions (soit 12,6%) en 2003. 34,8% des Turcs âgés de quinze ans et plus sont obèses (3,6% de plus qu’il y a trois ans), et le nombre d’enfants en surpoids s’est multiplié par dix en cinq ans.

L'évolution régulière de ces chiffres et la constatation que les Turcs sont plus obèses que jamais poussent des économistes politiques et experts à alerter le gouvernement turc que le système de santé national ne pourra pas supporter l’accroissement des dépenses en soins d’ici dix ans s’il ne prend pas de mesures efficaces afin d’arrêter l’augmentation du nombre d’obèses. Quelques uns d’entre eux travaillent actuellement sur ce que va coûter au système de santé les problèmes liés au surpoids.

Un de ces économistes, le professeur A. Ali Koç de la Faculté des Sciences Economiques et Administrative de l’Université d’Akdeniz affirme que l’obésité réduit le nombre de travailleurs valides, cause une perte de productivité et augmente le coût de la vie dans un pays. Lors d’une interview à un quotidien, il a déclaré que la question de l’obésité entraînera des coûts inabordables pour le système de santé turc tant que le gouvernement n’agit pas efficacement. « L’obésité apporte aussi des difficultés financières pour les personnes qui en souffrent, si on compte des dépenses telles que l’acquisition d’équipements de sport pour perdre du poids, le coût des centres sportifs ou l’achat de drogues de synthèse » a-t-il ajouté.

D’après Halil Kargulu, président de l’Association de Lutte contre l’Obésité, les dépenses de santé allouées pour le traitement des 25,9 millions de personnes obèses ont constitué près de 11% de l'ensemble du budget santé du pays en 2012, soit 8 millions de dollars.

De nombreuses campagnes pour le combat contre l’obésité ont été lancées depuis 2008, dont une annoncée par le Premier ministre Recep Tayyip Erdogan en 2010. De même, des décisions importantes ont été prises par le ministère de la Santé: la vente d’aliments gras et sucrés et de fast-food dans les cafétérias des écoles a été interdite et un avertissement sur les paquets de sel est devenu obligatoire. Le ministère a aussi publié un livre pour sensibiliser le public aux effets négatifs de l’obésité sur la santé.

L’étape la plus importante de la Turquie dans son combat a sans doute été franchie au cours des quelques mois derniers dans le cadre du programme du nom de « Programme de l’Alimentation Saine et de la Vie Active de 2013-2017 » : le gouvernement a augmenté les taxes imposées aux entreprises produisant de la nourriture malsaine et les a réduites pour celles qui produisent des aliments sains. De plus, le ministère de l’Education devra distribuer des fruits et légumes gratuitement aux élèves dans les écoles, surtout pour celles situées dans des quartiers pauvres. La consommation de fruits et légumes sera encouragée par annonces à la télévision et le gouvernement a mis en place une permanence téléphonique, « ALO 184 Ligne d’Information de la Prévention contre l’Obésité ». Les imams devront également inclure au sermon hebdomadaire du vendredi la prévention des maladies que peut entraîner le surpoids.

McDonald, la fameuse chaîne multinationale de fast-food, a promis son soutien au gouvernement turc dans son combat contre l’obésité : elle a demandé à un grand chef de lui préparer un menu gastronomique inspiré de ses propres produits.

Editorial : Le point le plus effrayant en ce qui concerne la question de l’obésité concerne assurément les nombreuses répercussions sur la santé que peut provoquer le surpoids. Parmi elles l’hypertension, les troubles de l’appareil locomoteur, les rhumatismes, le diabète, la diarrhée, les ulcères gastriques ou les problèmes dentaires (ces maladies sont les diagnostics les plus fréquents).

Cependant, la Turquie semble quelque peu désorganisée : on peu remarquer la grande quantité de programmes mis en place dans le seul but de combattre l’obésité qui contraste avec le faible nombre d’experts, principalement en économie qui se consacrent à la question contrairement à d’autres pays comme les Etats-Unis particulièrement affectés par l’obésité . Néanmoins, la majorité de ces programmes touche le quotidien des Turcs et je pense que c’est le meilleur moyen d’inverser la courbe du recensement des personnes en surpoids. Mais ce que je trouve le plus surprenant est l’engagement de McDonald dans la campagne anti-obésité étant donnée la réputation de la chaîne de fast-food (l’une des plus importantes mondialement) qui est connue pour être à l’origine de nombreux cas d’obésité, particulièrement aux Etats-Unis.

Economiquement, la Turquie doit s’inquiéter. Le prix du traitement de tous ces problèmes de santé liés à l’obésité peut rapidement atteindre un niveau que le pays ne pourra compenser que difficilement vu l’ampleur de la crise économique que traverse le monde et, surtout, vu la situation au Moyen-Orient qui impose à la Turquie des dépenses plus urgentes dans d’autres secteurs comme l’armement.

 Mariam,
 
15 mai 2013

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