Turkey to seek Belgian aid to fight against terrorism

The Turkish and Belgian foreign affairs, justice and interior ministers reiterated the importance of fighting against terrorism and agreed to cooperate in this area on January 22 in Brussels. This trilateral meeting is the second one at the ministerial level with the first one held in Istanbul in October 2008.
 
The Turkish and Belgian ministers at a press conference
after signing a protocol to cooperate in fight against terrorism.    
Credits: http://cdncms.todayszaman.com/todayszaman/2013/01/22/brus.jpg
The Turkish delegation was composed of Minister of Foreign Affairs Ahmet Davutoglu, Minister of Justice Sadullah Ergin and Minister of Interior Idris Naim Sahin, while Foreign Minister Didier Reynders, Interior Minister Joëlle Milquet, Minister of Justice Annemie Turtelboom, and Secretary of State for Asylum, Migration and Integration Maggie De Block represented Belgium. The two countries signed a protocol defining the scope of mutual cooperation and intelligence sharing with regard to the fight against terrorism. Ankara aimed to convince their Belgian hosts of the need for greater cooperation against the PKK especially, and other recognized terrorist groups operating on Turkish soil.

The PKK (The Kurdistan Workers’ Party) is a group with Marxist-Leninist roots formed in the late 1970s. It launched an armed struggle against the Turkish government in 1984, calling for an independent Kurdish state within Turkey. Between 2009 and 2011, high –level secret talks took place between the PKK and the Turkish government in Oslo, Norway, but they collapsed after a clash between Turkish soldiers and the PKK in June 2011, in which 14 Turkish soldiers were killed. Turkey blamed the deaths on the PKK which said they were defending themselves against a Turkish army’s attack. Since 1984, hundreds of Kurdish activists have been prosecuted under the country’s anti-terror laws and imprisoned. 40,000 people have died in total.

Prominent members of the outlawed PKK and of some illegal leftist organisation are known to be residing in Belgium, and this country is home to nearly 200,000 Turks. It is a hub for the PKK and other groups in terms of conducting political propaganda and managing different affiliations throughout Europe.

This meeting took place two weeks after the assassination of three Kurdish women activists found dead in a Kurdish information centre in the French capital Paris, but it was planned long before their killing.

During the talks, views on development in the Middle East, including human rights, and the relations between Turkey and the European Union were also exchanged. The ministers also dealt with consular and visa issues.

If Turkish and Belgian authorities reach an agreement with solid outcomes, that could be a start for the other European countries, Ankara hopes.

My point of view: This meeting is very significant for Turkey that wants to become an E.U. country. Signing a sort of “alliance” with Belgium could connect it to the continent: if there is trust between one of the European countries (Belgium) and Turkey, why not with other members of the European Union? It’s a new hopeful beginning for Turkey. Another point, indirectly related to the first: for the Turkish government, the PKK is a terrorist group. I agree that the party have sometimes committed crimes in the country, but maybe there are Kurdish activists who just want to have their own country with their own language, peacefully, without attacks. Turkey shouldn’t condemn anyone who only says their opinion about the Kurdish problem because of the anti-terrorism laws. The government must analyse the case and explain the reasons why they agree or not to create an independent Kurdish State. Only violence has to be condemned. But I think it is a shame for the European Union not to take this into account before signing the protocol. Turkey is a democratic country but unfortunately, Kurdistan is its weak point.

Mariam,
23 January 2013

Sources:

http://www.hurriyetdailynews.com/turkey-to-seek-belgian-aid-for-fight-on-terror.aspx?PageID=238&NID=39584&NewsCatID=359




http://www.bbc.co.uk/news/world-europe-20981743


La Belgique se range aux côtés de la Turquie pour combattre le terrorisme

Les ministres belges et turcs des affaires étrangères, de la justice et de l’intérieur ont réaffirmé l’importance de la lutte contre le terrorisme et sont parvenus à un accord de coopération dans ce domaine, ce 22 janvier à Bruxelles. Cette réunion trilatérale est la deuxième au niveau ministériel, la première datant d’octobre 2008, à Istanbul.

La délégation turque était composée du ministre des affaires étrangères Ahmet Davutoglu, du ministre de la justice Sadullah Ergin et du ministre de l’intérieur Idris Naim Sahin. Le ministre des affaires étrangères Didier Reynders, la ministre de l’intérieur Joëlle Milquet, la ministre de la justice Annemie Turtelboom et la secrétaire d’Etat à l’asile, aux migrations et à l’intégration Maggie de Block représentaient la Belgique. Les deux pays ont signé un protocole définissant le champ de coopération mutuelle et l'échange de renseignements en ce qui concerne la lutte contre le terrorisme. Ankara visait à convaincre ses hôtes belges du besoin d’une plus grande coopération particulièrement contre le PKK, et contre d’autres groupes reconnus comme terroristes et agissant sur le territoire turc.

Le PKK (Parti des Travailleurs du Kurdistan) est un groupe ayant des racines marxistes-léninistes, formé à la fin des années 1970. Il a lancé une lutte armée contre le gouvernement turc en 1984, appelant à la création d’un Etat kurde indépendant au sein des frontières turques. Des négociations extrêmement secrètes ont eu lieu de 2009 à 2011 entre le PKK et la Turquie à Oslo en Norvège. Elles ont échoué après un affrontement armé entre l’armée turque et le PKK en juin 2011, qui a entraîné la mort de 14 soldats turcs. Les deux camps se sont rejeté la faute, le gouvernement turc accusant les activistes kurdes du meurtre des soldats et le PKK affirmant n’avoir fait que se défendre de l’attaque de l’armée. Depuis 1984, des centaines d’activistes kurdes sont poursuivis au nom des lois anti-terroristes du pays et sont emprisonnés. Au total, 40 000 personnes ont trouvé la mort dans ce conflit.

D’importants membres du PKK et d’autres organisations gauchistes illégales résident en Belgique et ce pays comprend près de 200 000 Turcs dans sa population. C'est un lieu stratégique pour le PKK et d'autres groupes en termes de propagande politique et pour la gestion de différentes affiliations dans toute l'Europe.

Cette rencontre entre Ankara et Bruxelles a eu lieu deux semaines après l'assassinat de trois militantes kurdes trouvées mortes dans les locaux d’un centre d'information kurde dans le nord de la capitale française de Paris, mais elle avait été prévue bien avant le meurtre.

Au cours des entretiens, des sujets comme le développement au Moyen-Orient, incluant les droits de l'homme, et les relations entre la Turquie et l'Union Européenne ont également été traités. Les ministres ont aussi abordé des points consulaires et la question des visas.

Le fait qu’Ankara et Bruxelles aboutissent à un accord émanant des résultats satisfaisants pourrait amener à une ouverture de la Turquie vers les autres Etats européens.

Mon point de vue : Cette rencontre est très importante pour la Turquie qui est candidate à l’entrée dans l’Union Européenne. En signant cet accord avec la Belgique, elle a conclu une sorte d’«alliance » qui pourrait l’introduire dans le continent : la confiance s’est installée entre un des pays membres de l’U.E. (la Belgique) et la Turquie, alors pourquoi pas avec d’autres pays européens ? C’est un nouveau départ optimiste pour la Turquie. Un autre point, indirectement lié au premier : Pour le gouvernement turc, le PKK est un groupe terroriste. Je suis d’accord sur le fait que le parti a parfois été violent, mais il existe sûrement des Kurdes qui ne demandent qu’à obtenir leur indépendance, pacifiquement, sans attaquer. La Turquie ne devrait pas condamner toute personne qui donne son opinion à propos du problème kurde, sous le prétexte des lois antiterroristes. Le gouvernement doit réexaminer la possibilité de création d’un Etat kurde indépendant en en fournissant les raisons. Seule la violence doit être condamnée. Je pense seulement que c'est une honte pour l’Union Européenne de ne pas prendre en compte ce « détail » avant la signature du protocole.
La Turquie reste cependant un pays démocratique bien que, malheureusement, le Kurdistan soit son point faible.

Mariam,
23 janvier 2013

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