A reluctant ally

Turkish Prime Minister, Recep Tayyip Erdogan, announced on March 22 that Turkey wouldn't bomb Libya with the other allied countries, but it could contribute to efforts to control the Mediterranean and Benghazi airport.

The National Assembly has to examine the involvment of Turkish forces in Libya, as usual when the country has to send the troops abroad and Turkey decided to participate to the coalition mission with strings attached.

There will be five Turkish ships and one submarine which will operate off the Libyan coast according to a telephone conversation between the US president, Barack Obama, and the Turkish Prime Minister, Recep Tayyip Erdogan but the head of the Turkish government promised that Turkey woundn't participate in any military engagement against the Gaddafi’s forces and he said « we will never turn our arms against the Libyan people ».

With these six warships, Turkey will be the biggest contributor to the military deployment off the Libyan coast. But its successive shifts on the military operations against the Gaddafi regime and its opposition to air stikes highlight Ankara's awkward position, torn between the pact that binds Turkey to its NATO allies and its anxiety to not appear too openly favorable to the coalition so as not to alienate the Arab or Muslim populations in the region.

Turkey's mission will be limited to the observation, on the sea, of the embargo on arms, and humanitarian missions, rather in the east of the country.

This hesitation concerning the participation of troops in Libya is due to the fear of an “Iraqization” of the conflict and to its important economic interests.
Since the begining of the revolution in Libya, Ankara has acted as an intermediary between the Gaddafi regime and western countries. On site, now, Turkey represents the US, the British and the Australian interests.

My opinion:
I think that the Libyan people should organise and make their own revolution without international help, as Tunisia and Egypt did, so that all the merit only goes to the Libyan people.
However, in the case of Libya, when the rebels are massacred, the coalition can only intervene at the Libyan people's request and in case of extreme importance or urgency. Moreover, the international forces should accomplish what the Libyan people really want without zeal or negligence.

Sources:
http://www.rfi.fr/europe/20110324-turquie-mais-refuse-s-engager-militairement-libye
http://www.lefigaro.fr/international/2011/03/24/01003-20110324ARTFIG00786-libye-la-turquie-s-engage-a-reculons-dans-les-operations.php

Raphaël


Une intervention à contrecœur

Le premier ministre turc, Recep Tayyip Erdogan, a annoncé le 22 mars que la Turquie ne ferait pas partie des pays engagés dans les bombardements de la Libye, mais qu'elle pourrait contribuer aux efforts de « contrôle » en Méditerranée et de l'aéroport de Benghazi, bastion rebelle au colonel Kadhafi. La Turquie offre un sous-marin et cinq navires pour l'embargo.

L'assemblée nationale doit se pencher sur l'implication des forces turques en Libye, comme c'est le cas lors de tout envoi de troupes à l'étranger, puisque la Turquie a décidé de participer à la coalition, sous quelques conditions.

Il y aura cinq navires et un sous-marin turcs déployés au large des côtes libyennes d'après une discussion téléphonique le 22 mars dernier, entre le président des Etats-Unis, Barack Obama, et le premier ministre turc, Recep Tayyip Erdogan ; le chef du gouvernement turc a promis que la Turquie ne participera à aucun engagement militaire contre les forces de Kadhafi et il a déclaré : « nous ne tournerons jamais nos armes contre le peuple libyen ».

Avec ces six bâtiments de guerre, la Turquie serait la plus grosse contributrice au dispositif. Mais ses revirements successifs sur les opérations militaires contre le régime de Kadhafi et son opposition à des frappes aériennes illustrent l'embarras d'Ankara, tiraillé entre le pacte qui le lie à ses alliés de l'OTAN, et son souci de ne pas apparaître trop ouvertement du côté de la coalition pour ne pas se mettre à dos les populations arabes ou musulmanes de la région.

La mission de la Turquie se limitera donc à l'observation sur la surface maritime de l'embargo sur les armes, et à des missions humanitaires, plutôt dans l'est du pays.

Cette hésitation sur la participation de l'entrée des troupes en Libye s'explique par la crainte du gouvernement turc, d'une «irakisation» du conflit et par ses importants intérêts économiques.
Depuis le début de la révolution en Libye, Ankara joue le rôle d'intermédiaire entre le régime de Kadhafi et les pays occidentaux. Sur place, c'est désormais la Turquie qui représente les intérêts américains, britanniques et australiens.

Mon opinion:
Je pense que c'est le peuple libyen qui devrait organiser et faire sa propre révolution sans l'aide internationale, comme l'avaient fait auparavant la Tunisie et l'Egypte, afin que tout le mérite revienne exclusivement au peuple libyen. Cependant, dans le cas de la Libye où les rebelles se font massacrer, la coalition peut intervenir strictement sur la demande du peuple libyen et en cas d'extrême importance. De plus, les forces internationales devraient accomplir ce qu'exige le peuple libyen sans zèle et sans négligence.

Sources:
http://www.rfi.fr/europe/20110324-turquie-mais-refuse-s-engager-militairement-libye
http://www.lefigaro.fr/international/2011/03/24/01003-20110324ARTFIG00786-libye-la-turquie-s-engage-a-reculons-dans-les-operations.php

Raphaël

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