Violence against Women International Day
The reasons behind domestic violence and the role of the family in violence in general have been discussed during an international conference organized by the Journalists and Writers Foundation‘s Women’s Platform in Istanbul. This conference, titled “Family and Community Violence” took place at Harbiye Congress Center between Friday 23th November at night and November 26. Many politicians, intellectuals, academics, journalists and representatives from nongovernmental organizations came from all over the world and attended the conference.
In the final declaration released on Monday, the experts agreed that the government should be more active in the elimination of domestic violence in Turkey, pointing out that just adopting legal measures is not sufficient.
Sources:
http://www.todayszaman.com/news-299175-domestic-violence-addressed-at-intl-conference-of-womens-platform.html
http://www.hurriyetdailynews.com/more-women-underthreat-seek-help-turkish-minister.aspx?pageID=238&nID=33120&NewsCatID=339
http://www.todayszaman.com/news-299313-violence-against-women-condemned-on-international-day.html
http://www.todayszaman.com/news-299380-govt-needs-to-be-more-active-in-preventing-domestic-violence.html
D’après les chiffres officiels, 98 femmes on été tuées par violence conjugale en 2011 en Turquie contre 56 en 2012. Une association turque affirme qu’environ 100 femmes sont mortes à cause de ces violences dans les six premiers mois de l’année 2012 en Turquie. On ne peut en effet pas s’appuyer sur ces statistiques du fait des importantes disparités entre les chiffres.
Durant les discours d’ouverture, le ministre chargé des affaires familiales et sociales Fatma Shahin a déclaré que l’institution de la famille est généralement associée à l’amour, la compassion, le respect, la confiance et l’unité, ajoutant que c’est une véritable contradiction que la violence existe au sein d’une telle institution. Et lors d’une rencontre avec une agence de presse d’Anatolie, Mme Shahin a précisé que l’infrastructure institutionnelle a été renforcée, plus de femmes demandent de l’aide lorsqu’elles subissent des violences de la part de leur conjoint. Depuis la nouvelle loi, le nombre de femmes prises sous protection a augmenté (4 500), le nombre de décès a diminué et « près de 19 000 hommes ont fait l’objet de procès », a-t-elle précisé. Vingt abris ont été mis en place et des systèmes de surveillance ont permis de prévenir la violence envers les femmes.
À la conférence d’Istanbul, le sous-secrétaire du ministère des affaires familiales et sociales turques Ahmet Zahrterogullari a noté que la prévention de la violence contre les femmes en Turquie « ne peut pas fonctionner seulement avec la contribution du ministère » mais « la société dans son ensemble doit coopérer pour atteindre ce but ». Le professeur Laxmi Narishma Swamy de l’université Osmania d’Inde, un des participants à la conférence, à affirmé à un journal turc que dans presque toutes les nations, les femmes sont soumises à des violences domestiques souvent du fait du chômage et de la répartition inégale des revenus dans la société : « Afin de résoudre ce genre de problème, les femmes doivent au moins recevoir une éducation de base pour ensuite pouvoir obtenir un emploi. Le gouvernement et d’autres organisations concernées doivent s’impliquer dans les projets de développent d’emplois pour les femmes dans les zones rurales. » Et le professeur Christine Kulke de l’université technologique et scientifique de Berlin a aussi mentionné au journal que la violence apparaît dans toutes les cultures et diversité culturelles, religieuses, systèmes éducatifs.
Le 25 novembre a également été marqué par des manifestations contre la violence faite aux femmes dans le pays. Des centaines de femmes se sont rassemblées dans les rues d’Ankara, portant des panneaux avec écrit dessus «vive la solidarité féminine» ou encore «Les femmes se révoltent; la lutte progresse », et scandant des slogans contre la violence domestique. Des hommes politiques aussi bien que des associations de femmes ont participé aux manifestations. À Istanbul, des femmes se sont réunies habillées de robes de mariées ou portant des masques peints de traces de coups.
Lundi, lors de la clôture de la conférence, les experts ont convenu que le gouvernement doit être plus actif dans le combat des violences conjugales en Turquie, soulignant que l’adoption de mesures juridiques n’est pas suffisante.
According to the official statistics, 98 women were killed in domestic violence in Turkey in 2011, and 56 have been killed in 2012 so far. Whereas a Turkish NGO states that about 100 women died due to this violence in the first six months of 2012 in Turkey. Actually these statistics cannot be relied on because of important differences between the figures.
During the opening speeches Family and Social Policy Minister Fatma Shahin said that the institution of family is generally associated with love, compassion, respect, confidence and togetherness, adding that it is a great contradiction that violence exists within such an institution. And at an Anatolia news agency meeting Minister Shahin said that the institutional infrastructure has been strengthened, more women are seeking official help regarding domestic violence. Since the new law, the number of women taken under protection has increased to 4,500 while the number of deaths has decreased and “around 19,000 men have been subject to preventative decisions by the courts”, she quoted. Twenty shelters have been set up and technical surveillance systems have enabled practices intended to prevent violence against woman.
At the conference in Istanbul, the Undersecretary at the Ministry of Family and Social Policies Ahmet Zahrterogullari noted that prevention of violence against women in Turkey “cannot be achieved with just the contributions of the ministry” but “the society as a whole, should cooperate to achieve this goal”. Professor Laxmi Narishma Swamy from Osmania University of India, one of the conference participators, told a Turkish newspaper that in almost every nation, women are subject to domestic violence particularly because of unemployment and unequal income distributions in the society: “In order to solve this kind of problems, women must be empowered through providing basic education and skills for gaining employment. The government and other relevant organizations should be involved in developing schemes for providing employment in rural areas to women.” And Professor Christine Kulke from Berlin University of Technology and Science also told the broadsheet that violence occurs in various cultures with diverse cultural norms, religions, education systems and socialization practices.
November 25 was also marked by protests against domestic violence nationwide. Hundreds of women took to the streets of Ankara, carrying banners on which it was mostly written "Long live women's solidarity" or "Women are marching; the fight is growing", and chanting slogans against domestic violence. The march was attended by members of political parties as well as women's associations. In Istanbul, women gathered to mark the day dressed in wedding gowns and wearing masks that showed the faces of women beaten by their partners.
Here is a demonstration in Ankara on the International Day for the Elimination of Violence against Women. Photo credits : http://medya.todayszaman.com/todayszaman/2012/11/25/violence.jpg |
Mariam,
27 November 2012
Sources:
http://www.todayszaman.com/news-299175-domestic-violence-addressed-at-intl-conference-of-womens-platform.html
http://www.hurriyetdailynews.com/more-women-underthreat-seek-help-turkish-minister.aspx?pageID=238&nID=33120&NewsCatID=339
http://www.todayszaman.com/news-299313-violence-against-women-condemned-on-international-day.html
http://www.todayszaman.com/news-299380-govt-needs-to-be-more-active-in-preventing-domestic-violence.html
Journée de la violence faite aux femmes
Les raisons provoquant les violences conjugales et le rôle de la famille dans la violence en général ont été examinées lors d’une conférence internationale organisée par la commission féminine de la GYV (fondation des journalistes et écrivains de Turquie) à Istanbul. La conférence, intitulée « La Violence Familiale et Communautaire » a eu lieu au centre culturel Harbiye entre le vendredi 23 novembre au soir et le 26 novembre. Beaucoup d’hommes politiques, intellectuels, académiciens, journalistes et représentants d’organisations non-gouvernementales du monde entier ont assisté à la conférence.D’après les chiffres officiels, 98 femmes on été tuées par violence conjugale en 2011 en Turquie contre 56 en 2012. Une association turque affirme qu’environ 100 femmes sont mortes à cause de ces violences dans les six premiers mois de l’année 2012 en Turquie. On ne peut en effet pas s’appuyer sur ces statistiques du fait des importantes disparités entre les chiffres.
Durant les discours d’ouverture, le ministre chargé des affaires familiales et sociales Fatma Shahin a déclaré que l’institution de la famille est généralement associée à l’amour, la compassion, le respect, la confiance et l’unité, ajoutant que c’est une véritable contradiction que la violence existe au sein d’une telle institution. Et lors d’une rencontre avec une agence de presse d’Anatolie, Mme Shahin a précisé que l’infrastructure institutionnelle a été renforcée, plus de femmes demandent de l’aide lorsqu’elles subissent des violences de la part de leur conjoint. Depuis la nouvelle loi, le nombre de femmes prises sous protection a augmenté (4 500), le nombre de décès a diminué et « près de 19 000 hommes ont fait l’objet de procès », a-t-elle précisé. Vingt abris ont été mis en place et des systèmes de surveillance ont permis de prévenir la violence envers les femmes.
À la conférence d’Istanbul, le sous-secrétaire du ministère des affaires familiales et sociales turques Ahmet Zahrterogullari a noté que la prévention de la violence contre les femmes en Turquie « ne peut pas fonctionner seulement avec la contribution du ministère » mais « la société dans son ensemble doit coopérer pour atteindre ce but ». Le professeur Laxmi Narishma Swamy de l’université Osmania d’Inde, un des participants à la conférence, à affirmé à un journal turc que dans presque toutes les nations, les femmes sont soumises à des violences domestiques souvent du fait du chômage et de la répartition inégale des revenus dans la société : « Afin de résoudre ce genre de problème, les femmes doivent au moins recevoir une éducation de base pour ensuite pouvoir obtenir un emploi. Le gouvernement et d’autres organisations concernées doivent s’impliquer dans les projets de développent d’emplois pour les femmes dans les zones rurales. » Et le professeur Christine Kulke de l’université technologique et scientifique de Berlin a aussi mentionné au journal que la violence apparaît dans toutes les cultures et diversité culturelles, religieuses, systèmes éducatifs.
Le 25 novembre a également été marqué par des manifestations contre la violence faite aux femmes dans le pays. Des centaines de femmes se sont rassemblées dans les rues d’Ankara, portant des panneaux avec écrit dessus «vive la solidarité féminine» ou encore «Les femmes se révoltent; la lutte progresse », et scandant des slogans contre la violence domestique. Des hommes politiques aussi bien que des associations de femmes ont participé aux manifestations. À Istanbul, des femmes se sont réunies habillées de robes de mariées ou portant des masques peints de traces de coups.
Lundi, lors de la clôture de la conférence, les experts ont convenu que le gouvernement doit être plus actif dans le combat des violences conjugales en Turquie, soulignant que l’adoption de mesures juridiques n’est pas suffisante.
Mariam,
27 novembre 2012
27 novembre 2012
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