VIVE REACTION TURQUE APRÈS LE RETRAIT DIFFÉRÉ DES AMÉRICAINS DE SYRIE -- US WITHDRAWAL FROM SYRIA DELAYED


Vive réaction turque après le retrait différé des Américains de Syrie
Un nouveau rebondissement dans le conflit syrien vient de se produire : le retrait des troupes américaines annoncé le mois dernier par le président Trump ne sera finalement pas aussi rapide qu’initialement envisagé.
Le dix-neuf décembre 2018, les Etats Unis annonçaient leur retrait du conflit syrien. A cette date, près de deux mille soldats américains y étaient encore déployés. Voyant là une opportunité de reprendre la main dans le conflit intérieure qui l’oppose aux Kurdes, le président Erdogan s’est réjoui de cette nouvelle et a invité aussitôt son homologue Américains à lui rendre visite à Ankara. Mais, le six janvier deux mille dix-neuf, Donald Trump annonce que, le départ de ses armées du sol Syrien s’annoncera plus long que prévu et qu’il continuera de soutenir les forces de protections Kurdes YPG, en lutte contre « l’ISIS ».
Les Américains ont quitté le conflit pour plusieurs raisons. Premièrement, parce que renverser Bachar Al-Assad n’est plus possible, car il a renforcé son pouvoir avec l’aides des Russes. Et, deuxièmement, car la victoire sur les terroristes est presque acquise. Ces objectifs qui expliquaient la présence Américaines sur le territoire Syrien, ont disparus. De plus, le président Trump a écrit un message disant que « Les Américains ne veulent plus être les gendarmes du monde … », ce message étant synonyme d’un retour à une politique plus axée sur l’isolationnisme.
Les turques réagissent mal au fait que les états unis ne quittent finalement pas la Syrie. Ils craignent que le soutien Américains aux Kurdes ne leur donne l’opportunités de créer un état Kurde au nord de la Syrie. Ils redoutent une déstabilisation du sud de la Turquie, dû à une forte implantations Kurde dans ces régions. Les turques menacent alors d’aller faire la guerre directement sur le sol Syrien, au risque de nouvelles tensions avec les Etats-Unis, qui ne resteront sûrement pas inertes.
19/01/2018
 Idir


US withdrawal from Syria delayed
A new rebound in the Syrian conflict has just occurred: the withdrawal of US troops announced last month by President Trump will ultimately not be as fast as initially envisaged.
On 2018-12-19, the United States announced their withdrawal from the Syrian conflict. At that date, nearly two thousand American soldiers were still deployed on this territory. Seeing an opportunity to regain control of the internal conflict with the Kurds, President Erdogan welcomed the news and immediately invited the American President to visit him in Ankara. But, on January 6th, Donald Trump announced that the departure of his armies from the Syrian territory will be longer than expected and that he will continue to support the Kurdish YPG protection forces, fighting against the ISIS.
The Americans have left the conflict for several reasons. Firstly, because overthrowing Bashar Al-Assad is no longer possible because he has strengthened his power with the help of the Russians. And, second, because the victory over the terrorists is almost over. These objectives, which explained the American presence in Syrian territory, have disappeared. In addition, President Trump wrote a message that "Americans no longer want to be the world's Police ...", this message being synonymous with a return to a policy more focused on isolationism.
The Turks react badly to the fact that the United States does not finally leave Syria. They fear that American support for the Kurds will give them the opportunity to create a Kurdish state in northern Syria. They fear a destabilization of southern Turkey, due to a strong Kurdish settlement in these regions. The Turks then threaten to go to war directly on Syrian territory, risking of new tensions with the United States, which will surely not stay without reaction.



2018-01-13
Idir

Commentaires

Turkey Times