DES OIGNONS QUI FONT RÂLER -- THE GREAT ONION CRISIS


The Great Onion Crisis
The price of Turkish onions is rising sharply and so is the population’s discontent.
The price of one kilo of onions has been multiplied by four since the beginning of the year. The initial price is up from 2.5 Lira (around 0.41 euro) for one kilo to 10 Lira (1.65 euros). The onion has become a luxury product while it is a basic element of Turkish recipes.
Factors such as poor harvests and rising transportation costs may explain this phenomenon. But, according to the German newspaper Handelsblatt the reason can be found in the decisions of the president Erdogan. Indeed, he is said to have deliberately neglected agriculture for the benefit of the manufacturing and construction industries.
Turkish authorities have raided many stocks of onions. The managers of these stocks keep tons of onions to sell them at a price higher. Erdogan call them “opportunists”. The Turkish minister of agriculture said that in the city of Ankara police raided forty-five warehouses.
Unlike in France, popular anger can’t vent in the street as the president rigorously prohibits protest. The most courageous citizens have found a way to express their discontent with caricatures and messages on social media like Twitter or Facebook.
 Idir 2018-12-09
Des oignons qui font râler

Le prix des oignons turcs a subi une inflation spectaculaire qui a mené à une grande colère de la population.
En effet, cette inflation a multiplié par quatre le prix initial d’un kilo d’oignons qui est passé de 2,5 livres turques (environ 0,41 centimes) à 10 L (soit 1,65 euros). L’oignon est devenu un produit de luxe alors qu’il est l’élément de base des recettes turques.
Des facteurs tels que la mauvaise récolte et l’augmentation des coûts des transports peuvent expliquer ce phénomène, mais, d’après le journal allemand Handelsblatt, la véritable raison serait plutôt à chercher du côté des décisions prises par le président Erdogan. En effet, il aurait délibérément négligé l’agriculture au profit de l’industrie manufacturière et du bâtiment.
La police turque a confisqué des tonnes d’oignons entreposés par des gérants dont leur but est de s’enrichir. Erdogan pense que les personnes possédant ces entrepôts sont des « opportunistes ». Le ministre de l’agriculture a déclaré que, dans la ville d’Ankara, plus de 45 entrepôts ont été pris pour cible par la police.
A la différence de la France, le mécontentement populaire ne peut pas s’exprimer dans la rue car le président Erdogan a interdit formellement les manifestations.
Les citoyens les plus courageux ont quand même trouvé le moyen de s’exprimer à l’aide de caricatures et de messages via les réseaux sociaux comme Twitter ou Facebook.
Idir 09/12/2018




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