Religious document on child marriage sparks anger
16 janvier 2018
Turkey's main opposition party has called
for a parliamentary inquiry after the religious affairs director said that
according to Islamic law young girls can get married as young as nine.
Diyanet, the state agency that administers religious institutions and education, has provoked a wave of anger on social networks fromTurkish women's groups. The current outcry was triggered by a statement on adolescence published online by this organ which according to Islamic law, adolescence begins at 12 years for boys and 9 years for girls. In the same statement, it said that anyone who has reached the age of adolescence has the right to marry. The legal age of marriage in Turkey is 18, but early marriages are widespread. Thirty deputies of the main opposition party, the Republican People's Party (CHP) called on the government to launch an investigation into child marriage. Murat Bakan, MP for Izmir, said on Twitter: "The Turkish Civil Code clearly states that adulthood begins at 18 years old. Early marriages violate children's rights, women's rights and human rights. " In a subsequent statement, the Diyanet said it was only a matter of defining Islamic law and not approving early marriages. "Forcing a girl to marry someone before having acquired the necessary psychological and biological maturity, and before being able to found a family and become a mother, would not be in conformity with Islam," it added. Despite these denials, mistrust of this organism still exists among secular groups. In recent years, Turkey has seen increasing tension between supporters of its secular constitution and followers of religious conservatism. In 2016, the government withdrew a bill that excused men guilty of sex with underage girls if they married them. The bill triggered protests across Turkey and sentenced abroad. Un document religieux sur le mariage des enfants suscite la colère Le principal parti d'opposition turc a demandé une enquête parlementaire après que la direction des affaires religieuses ait déclaré que, selon la loi islamique, des jeunes filles pouvaient se marier dès l’âge de neuf ans. Les propos du Diyanet, l'organisme d'État qui administre les institutions religieuses et l'éducation, ont provoqué une vague de colère sur les réseaux sociaux de la part de groupe de femmes turques.
Le tollé actuel a été déclenché par une déclaration sur l'adolescence
publiée en ligne par cet organisme. Cette annonce stipule que selon la loi
islamique, l'adolescence débute à 12 ans chez les garçons et à 9 ans chez les
filles.
Dans le même message, il est dit que quiconque a atteint l'âge de
l'adolescence a le droit de se marier.
L'âge légal du mariage en Turquie est de 18 ans, mais les mariages précoces sont très répandus. Trente députés du principal parti d’opposition, le parti républicain du peuple (CHP) ont appelé le gouvernement à lancer une enquête sur le mariage des enfants. Murat Bakan, député d'Izmir, a déclaré sur Twitter : « Le code civil turc stipule clairement que l'âge adulte commence à 18 ans. Les mariages précoces violent les droits des enfants, les droits des femmes et les droits humains. " Dans une déclaration ultérieure, le Diyanet a déclaré qu'il ne s'agissait que de définir la loi islamique et pas d’approuver les mariages précoces. "Forcer une jeune fille à épouser quelqu'un avant d'avoir acquis la maturité psychologique et biologique nécessaire, et avant d’assumer la responsabilité de fonder une famille et de devenir mère, ne serait pas conforme à l'islam " ajoutait-il.
Malgré ces démentis, la méfiance à l'égard de cet organisme subsiste encore
parmi les groupes laïques.
Au cours des dernières années, la Turquie a vu la tension croitre entre les partisans de sa constitution laïque et les adeptes du conservatisme religieux. En 2016, le gouvernement a retiré un projet de loi qui proposait d’acquitter les hommes coupables de relations sexuelles avec des jeunes filles mineures s'ils les épousaient. Le projet de loi avait déclenché des manifestations dans toute la Turquie et avait été condamné à l'étranger.
Malo
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