Half a million autistic children overlooked

Currently, autism is unknown in such a way that more than 472,000 Turkish autistic children are overlooked. Their parents are worrying about their future because in the country, appropriate educational institutions supporting the development of these children are practically inexistent. Despite their numbers autistic kids are still neglected.

Medication can help with some of the associated symptoms but the major treatment is early and ongoing education. The figures are self-explanatory: with a suitable education support at an early age as 18 months, between 30 and 40 percent autistic children can recover from autism completely. But Turkish children do not have access to the high quality education therapy they need. There aren’t enough facilities to adapt them to the daily and social life.

Veysel Sahin is a Turkish autistic child’s father who had been living in New York for 23 years and there the situation was very different. His son was receiving the necessary and intensive education. But when they came back to Istanbul, Veysel failed to find institutions offering the necessary education. This can be explained by the fact that American educational expenses of autistic children are mainly covered by the government. Veysel had precisely wanted to return to Turkey in an attempt to raise the awareness about autism in his country.

He is expected to start an operation within a week in order to improve educational opportunities. The ideal would be to coordinate effort between 4 ministries: the Ministry of Education, the Ministry of Health, the Ministry of Family and Social Policy and the Ministry of the EU Affairs. Autism centers should be established, teams of experts should try to perform specific examinations for children between 1 and 3 and special education programs should be prepared. Raising the awareness of the family also has a crucial significance. Consequently, Turkey should soon make progress in this field.

Juliette, December 12, 2012.



Les enfants autistes laissés pour compte

De nos jours, les personnes atteintes d’autisme en Turquie souffre d’un réel manque de considération. Ce sont plus de 472.000 enfants qui ne reçoivent pas les soins dont ils auraient besoin. Leurs parents s’inquiètent pour leur avenir car les établissements propices au développement de ces enfants sont pratiquement inexistants dans le pays.

Les médicaments peuvent aider à apaiser les symptômes sous-jacents mais le traitement le plus efficace reste une prise en charge continue commencée dès le plus jeune âge. Les chiffres parlent d’eux-mêmes : avec une prise en charge à partir de 18 mois, 30 à 40 % des enfants autistes récupèrent complètement de la maladie. Mais les enfants turcs n’ont pas accès aux thérapies éducatives de haute qualité dont ils ont besoin. La plupart auront beaucoup de mal à s’adapter à la vie sociale quotidienne si rien ne change.

Veysel Sahin est le père d’un enfant atteint d’autisme qui a vécu pendant 23 ans à New-York. Là-bas, la situation est très différente. Son fils recevait l’éducation intensive nécessaire à son développement. Mais quand ils revinrent à Istanbul, Veysel fut incapable de trouver un établissement proposant une éducation adaptée. Ce qui s’explique par le fait qu’aux Etats-Unis, les dépenses liées à l’accueil des enfants autistes sont couvertes par l’Etat. Veysel avait justement voulu retourner en Turquie pour amener les gens à prendre conscience de la situation des enfants autistes.

On s’attend à ce qu’il lance une opération dès cette semaine dans le but d’améliorer les possibilités d’éducation pour ces enfants. L’idéal serait de coordonner les efforts de 4 ministères : l’Education, la Santé, la Politique sociale et familiale et enfin les Affaires européennes. Des centres pour l’autisme devraient ouvrir, des équipes d’expert pourraient organiser des examens spécifiques pour les enfants de 1 à 3 ans et des programmes d’éducation spécialisée seraient élaborés. Impliquer davantage les familles est aussi d’une importance cruciale. La Turquie peut donc espérer faire un véritable pas en avant à ce sujet.

Juliette, le 12 décembre 2012.

Commentaires

Turkey Times