Up in arms for school uniforms
Turkish students attending school in uniforms.
Photo credit: http://www.todayszaman.com/news-299433-education-ministry-abolishes-school-uniform-requirement.html
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On 27th November, Turkish Education Ministry abolished school uniforms. This resolution, which was published in the Official Gazette, will be enforced for the 2013-2014 academic year.
Students will be allowed to wear casual clothes with specific requirements though. The new dress code prohibits transparent, too tight or sleeveless clothes and mini skirts for female students as well as accessories showing any religious or political signs. Students who still want to wear their school uniforms will be authorized to do so.
The new regulation also mentioned the lifting of the headscarf ban on female students in imam-hatip schools - schools providing religious education - while the ban will continue in other schools.
Students will be allowed to wear casual clothes with specific requirements though. The new dress code prohibits transparent, too tight or sleeveless clothes and mini skirts for female students as well as accessories showing any religious or political signs. Students who still want to wear their school uniforms will be authorized to do so.
The new regulation also mentioned the lifting of the headscarf ban on female students in imam-hatip schools - schools providing religious education - while the ban will continue in other schools.
Schools uniforms have long been a controversial subject in Turkey. The new reform prompted fierce criticism immediately after the reform was announced. The old argument that school uniforms make all the students equal has been heard once again. Opposition parties, unions and educators think that social and economic differences will become more obvious and lead to lower standards of education and to disciplinary problems.
The supporters of the new resolution argued that pupils in more comfortable clothes would be more active in class. Moreover, wearing uniforms reflects a militarist mentality and students will finally stop being "soldiers of the education army".
Prime Minister Recep Tayyip Erdogan defended the move by saying that uniforms at school have caused many complaints for years. “Let them buy the clothes they wish as they can afford and dress up their children, these steps are taken upon request from the nation,” he said.
In the background, removing school uniforms and particularly lifting headscarf ban highlights other issues. Secularists express their discontent and opposition to this decision. They accuse Tayyip Erdogan of imposing Islamic values by stealth. Those secular opponents don't want in any way female students to have the possibility to wear a headscarf, fearing a rise of the "religious youth".
Sources:
Marie-Anne, December 2.
La bataille des uniformes
Le 27 novembre, le ministère de l'éducation a supprimé l'uniforme à l'école. Cette nouvelle réforme, publiée auBulletin officiel, entrera en vigueur pour l'année scolaire 2013-2014.
Les élèves seront autorisés à porter des vêtements ordinaires avec certaines exigences cependant. Par exemple, le nouveau code vestimentaire interdit tout vêtement transparent, trop moulant ou sans-manches, ainsi que les jupes trop courtes pour les filles, ainsi que tout signe d’appartenance religieuse ou politique.
Les élèves désirant continuer à porter leur uniforme y seront autorisés. Cette nouvelle règlementation met également fin à l'interdiction du port du voile dans les écoles dispensant une éducation religieuse.
L'uniforme scolaire est de longue date un sujet de controverse. L’annonce de cette réforme a immédiatement provoqué des critiques.
Le classique argument selon lequel l'uniforme mettrait les élèves sur un pied d'égalité, a une nouvelle fois été mis en avant. Les partis d’opposition, syndicats et enseignants pensent que les différences religieuses et économiques deviendront plus apparentes et mèneront a une qualité d'éducation inférieure ainsi qu’à des problèmes de discipline.
Quant aux partisans du changement, ils défendent le confort des élèves et pensent que cela les poussera à participer plus activement en classe. Ils estiment que porter un uniforme reflète une mentalité militariste et les élèves arrêteront enfin d'être des "soldats de l'armée de l'éducation".
Le premier ministre Recep Tayyip Erdogan a défendu la décision en déclarant que les uniformes suscitent de nombreuses plaintes depuis des années. "Laissons-les acheter les vêtements qu'ils désirent en fonction de leurs moyens et habiller leurs enfants, cette décision a été prise à la demande du public" a t-il déclaré lors d'une conférence de presse.
Retirer l'uniforme et particulièrement lever l'interdiction du voile met en évidence d'autres problèmes plus profonds. En effet, les militants laïcs expriment leur mécontentement et leur opposition face à cette décision du gouvernement. Ils accusent Tayyip Erdogan d'imposer des valeurs islamiques. Ces opposants ne veulent en aucun cas que le voile fasse partie des droits des étudiantes, craignant la montée en puissance d’une "jeunesse religieuse".
Sources:Les élèves seront autorisés à porter des vêtements ordinaires avec certaines exigences cependant. Par exemple, le nouveau code vestimentaire interdit tout vêtement transparent, trop moulant ou sans-manches, ainsi que les jupes trop courtes pour les filles, ainsi que tout signe d’appartenance religieuse ou politique.
Les élèves désirant continuer à porter leur uniforme y seront autorisés. Cette nouvelle règlementation met également fin à l'interdiction du port du voile dans les écoles dispensant une éducation religieuse.
L'uniforme scolaire est de longue date un sujet de controverse. L’annonce de cette réforme a immédiatement provoqué des critiques.
Le classique argument selon lequel l'uniforme mettrait les élèves sur un pied d'égalité, a une nouvelle fois été mis en avant. Les partis d’opposition, syndicats et enseignants pensent que les différences religieuses et économiques deviendront plus apparentes et mèneront a une qualité d'éducation inférieure ainsi qu’à des problèmes de discipline.
Quant aux partisans du changement, ils défendent le confort des élèves et pensent que cela les poussera à participer plus activement en classe. Ils estiment que porter un uniforme reflète une mentalité militariste et les élèves arrêteront enfin d'être des "soldats de l'armée de l'éducation".
Le premier ministre Recep Tayyip Erdogan a défendu la décision en déclarant que les uniformes suscitent de nombreuses plaintes depuis des années. "Laissons-les acheter les vêtements qu'ils désirent en fonction de leurs moyens et habiller leurs enfants, cette décision a été prise à la demande du public" a t-il déclaré lors d'une conférence de presse.
Retirer l'uniforme et particulièrement lever l'interdiction du voile met en évidence d'autres problèmes plus profonds. En effet, les militants laïcs expriment leur mécontentement et leur opposition face à cette décision du gouvernement. Ils accusent Tayyip Erdogan d'imposer des valeurs islamiques. Ces opposants ne veulent en aucun cas que le voile fasse partie des droits des étudiantes, craignant la montée en puissance d’une "jeunesse religieuse".
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