Turkey hawkish on Syria

One year ago, Prime Minister Tayyip Erdogan considered Bashar al-Assad as his brother; now, the situation is totally different.

Syrian people have been rising up against Bashar al-Assad since March 2011. Assad has proved to be a ruthless, ironclad and bloodthirsty tyrant stamping down the revolt by killing protesters.

By August, expecting the Syrian regime to fall in weeks as in Tunisia or Egypt, Turkey decided to stand against the dictator. Erdogan asks him to stop repression and withdraw from power. He has compared Assad to Hitler. Therefore, the gulf dividing the two former friends has become bigger each day from a personal and diplomatic point of view.

Turkey is really involved in this Syrian revolution as it hosts Syrian refugees, main opposition groups and shelters the Rebel Free Syria Army. Turkey took in more than 16,000 refugees and hundreds more arriving each day.

The Turkish Prime minister said that Turkey was ready to act in Syria but without the support of NATO or the United Nations, Turkey is unwilling to step in.

The intervention of the U.N is currently blocked because China and Russia have exercised their veto power. The permanent members of the U.N -China, United Kingdom, France, Russia and the USA- can block any resolution thanks to this right.

In the meantime, Turkey is thinking to establish a buffer zone in Syria. This secure territory will allow to host more refugees and injured people.

My opinion:

Turkey would be on the front line of any military intervention to dislodge Assad. However it could be a major foreign policy issue with its neighbors because for instance Iran backs Syrian repression. Moreover, China and Russia exercise their veto power because of oil agreements with Syria, economic issues seem more important than human lives.

Lucile

http://www.sundaytimes.lk/index.php?option=com_content&view=article&id=17280:turkey-recalibrates-its-approach-to-syria-by-jon-hemming-&catid=83:analysis&Itemid=561

Renversement d’alliance

Il y a tout juste un an, Le premier ministre turc considérait Bachar al-Assad comme son frère. Mais depuis la situation a bien changé.

L’insurrection syrienne contre le régime de Bachar al-Assad a commencé en mars 2011. Il s’est révélé être un tyran insensible et impitoyable, écrasant la révolte dans le sang.

En août, la Turquie s’est officiellement opposée au dictateur en pensant que le régime allait être renversé en quelques semaines comme ceux de la Tunisie et de l’Egypte. Erdogan a demandé l’arrêt de la répression et le retrait de Bachar al-Assad et l’a comparé à Hitler. Le fossé entre les deux anciens amis s’agrandit donc de jour en jour que ce soit au niveau personnel ou diplomatique.

La Turquie est très impliquée dans la révolution syrienne puisqu’elle est la terre d’accueil des réfugiés, des principaux groupes d’opposition et de l’Armée Rebelle Libre Syrienne. La Turquie a accueilli à ce jour plus de 16.000 réfugiés et en accueille chaque jour des centaines de plus.

Le premier ministre turc a fait savoir que la Turquie était prête à intervenir en Syrie mais elle en est pour l’instant incapable sans l’appui des forces armées de l’OTAN ou des Nations Unies.

L’intervention des Nation Unies est actuellement bloquée par le droit de véto déposé par la Chine et la Russie. Les membres permanents de ce conseil (la Chine, le Royaume Uni, la France, la Russie et les Etats Unis) ont en effet le droit grâce à celui-ci d’empêcher toute intervention.

En attendant, la Turquie réfléchit à la possible instauration d’une zone tampon en Syrie. Ce territoire sécurisé permettrait de recueillir un nombre toujours croissant de réfugiés et de blessés.

Mon opinion:

La Turquie souhaiterait être en première ligne d’une éventuelle intervention militaire. Cependant, cela pourrait conduire à un problème majeur au niveau de la politique étrangère notamment par rapport à ses voisins. En effet, l’Iran s’est prononcé comme étant favorable au régime de Bachar al-Assad. La Chine et la Russie ayant exercé leur droit de véto en raison d’accords pétroliers avec la Syrie, les enjeux économiques prennent donc malheureusement le dessus sur les vies humaines.

Lucile

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