A step toward freedom

A Turkish judge released Nedim Sener and Ahmet Sik, two high-profile journalists who had been detained for over a year in jail. It is being heralded as an important victory for press freedom.


With the journalists still facing trial and more than 100 other journalists still in prison, pressure remains on the government for reform. Sener and Sik’s surprise release along with two other journalists came only days after the New Yorker’s journalist took a look at the subject of media freedom in Turkey (a long article and a BlogSpot).


Ahmet Sik said that the justice is inadequate and he claimed it will not bring law and democracy to Turkey.


The two men were accused of involvement in an alleged conspiracy to overthrow the government. Turkey has the highest number of journalists jailed in the world. “It’s the most repressive country in the world” said the New Yorker. For the government of the Justice and Development Party (AKP party) which has worked to present itself as a force for reform and democratization, the release of Sener and Sik appears to be an important step in rescuing its image.


Mr. Erdogan, the Prime Minister, said only six people are officially accredited journalists. He says 69 others are associated with terrorist organizations and have nothing to do with journalism. Certain journalists were in connection with the Kurdish rebel group, the PKK.


Criticism has been growing in particular from the European Union, which Turkey is seeking to join. The cases of Sik and Sener were raised at last month’s biannual meeting of European and Turkish parliamentarians in Istanbul.


Human Rights Watch worries their release may only be a symbolic gesture and said fundamental reforms are still needed.


Joanne


http://www.eurasianet.org/node/65120


http://www.voanews.com/english/news/middle-east/Turkey-Releases-Two-High-Profile-Journalists-From-Jail-142526515.html


My opinion: These releases represent good news for journalists and their families. But they raise fundamental questions about democracy in Turkey, as the New Yorker journalist said; Turkey is one of the most repressive countries in the world. This country is late relative others countries (mainly European) regarding freedom of the press. I hope this magnitude will train news media reforms that will evolve Turkey.


Samedi 17 mars 2012


Un pas vers la liberté


Un juge a libéré Nedim Sener et Ahmet Sik, deux journalistes professionnels qui étaient détenus depuis plus d’un an, leur libération a été annoncée comme une victoire importante pour la liberté de la presse.


Les journalistes restent toujours en instance de procès et plus de cent autres journalistes en prison, mais la pression est constante sur le gouvernement pour obtenir des réformes. La libération surprise de Sener et Sik ainsi que deux autres journalistes intervient seulement quelques jours après la publication d’un long article sur la liberté des médias en Turquie dans le New Yorker qui a suscité beaucoup d’intérêt.


Ahmet Sik a déclaré que la justice était insuffisante et il a affirmé que le gouvernement ne désirait pas installer la démocratie en Turquie.


Les deux hommes ont été accusés d’implication dans un présumé complot visant à renverser le gouvernement. La Turquie possède le plus grand nombre de journalistes emprisonnés dans le monde. « C’est le pays le plus répressif du monde » a écrit le New Yorker. Pour le parti de la justice et du développement (AKP) au pouvoir qui se présente comme un partisan fervent de la réforme et de la démocratisation, la libération de Sener et Sik apparaît comme une étape importante du « sauvetage » de leur image.


Mr Erdogan, le premier ministre turc, a affirmé que seulement six personnes étaient officiellement accréditées en tant que journalistes et que les 69 autres sont associées à des organisations terroristes et n’ont aucun lien avec le journalisme. Certains journalistes étaient en relation avec le groupe rebelle kurde (PKK).


Lors de la réunion semestrielle du mois dernier entre les parlementaires européens et turcs qui s’est tenue à Istanbul, les critiques de l’Union européenne (que la Turquie cherche à rejoindre) se sont intensifiées en ce qui concerne les cas de Sik et Sener,


HRW (ONG qui défend les droits humains) s’inquiète du fait que leur libération ne peut être qu’un geste symbolique. Elle affirme que des réformes fondamentales restent nécessaires.


Joanne


Mon opinion : Ces deux libérations représentent une bonne nouvelle pour les deux journalistes ainsi que pour leurs proches. Mais elles soulèvent des problèmes fondamentaux comme celui de la démocratie en Turquie. Comme le dit le journaliste du New Yorker, ce pays reste un des plus répressifs au monde. La Turquie est en retard vis-à-vis des autres pays (notamment européens) en ce qui concerne la liberté de la presse. J’espère que cette effervescence médiatique entraînera de nouvelles réformes qui feront évoluer la Turquie.

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