Turkish PM safe and sound

One policeman was killed and another injured when the Turkish Prime Minister's convoy was attacked on its way to a campaign rally last Wednesday 4 May in northern Turkey.

Recep Tayyip Erdogan wasn't in the convoy at the time of the attack and was airlifted to his next stop, the city of Amasya, in a helicopter.

The attack happened between the cities of Kastamonu and Cankiri, where the Prime Minister had had a campaign event. The attack came after he had left the convoy. It was unclear whether he had been the intended target.

A bomb (or a grenade) was thrown, exploded, and gunmen opened fire, in front of the police convoy escorting the ruling Justice and Development Party (AKP) bus after it made a stop in Kastamonu. Footage showed the police car completely burned out. The convoy of the Prime Minister carried officials from the APK's party, the NTV television network reported.

No group has so far said it carried out the attack. However, when Erdogan arrived for another rally in the nearby city of Amasya, he expressed his sorrow for the casualties and blamed the attack on separatist groups : « These dark minds who do not believe in democracy's struggle, these terrorists, these separatist forces believe they can only achieve results this way instead of through the ballot bow. [...] We won't let anyone divide this land. My mighty nation will never yield to bandits ». Then, the President Abdullah Gul added : «Turkey will never bow to terrorism.».

The Kurdish rebel group, the PKK, has waged a 26-years insurgency against the Turkish state which has claimed 40,000 lives. It is designated a terrorist organisation by Turkey, the EU, and the US.

The PKK ended a six-month ceasefire in February and there are fears of rising violence ahead of the election.

Islamist and left-wing groups also carried out bomb and gun attacks across Turkey in the past.

Erdogan is continuing his election campaign tour for the upcoming national parliamentary elections slated for June 12.

My opinion :
Following the assassination attempt against the Turkish Prime Minister, a crackdown could be considered against the Turkish Kurds. The Kurdish people is scattered across four different countries : Turkey, Syria, Iran and Iraq, and one of the reasons why there is no Kurdish state is that the subsoil of the region is rich in oil, which would make even more difficult any attempt to negotiate the independence of Kurdistan between these countries.

Raphaël

Sources :
http://www.bbc.co.uk/news/world-europe-13284518
http://edition.cnn.com/2011/WORLD/meast/05/04/turkey.erdogan.attack/index.html?iref=allsearch
http://www.nytimes.com/2011/05/05/world/europe/05erdogan.html?_r=1&scp=3&sq=turkey&st=cse
http://www.google.com/hostednews/canadianpress/article/ALeqM5iEMuuaOFTTelR-3gyHgls6VqdBow?docId=6754855



Le Premier Ministre échappe à un attentat

Un policier a été tué et un autre blessé lorsque le convoi du premier ministre turc, Recep Tayyip Erdogan, a été attaqué sur son parcours de campagne électorale, le 4 mai dernier, au nord de la Turquie.

Recep Tayyip Erdogan n'était pas présent dans le convoi au moment de l'attaque et avait rejoint la ville-étape suivante, Amasya, par hélicoptère.

L'attaque s'est produite entre les villes de Kastamonu et Cankiri, où le Premier Ministre avait déjà fait son apparition. L'attaque est survenue après qu'il eut quitté le convoi. L'hypothèse selon laquelle il aurait été la cible de la tentative d'attentat est encore incertaine.

Une bombe (ou une grenade) a été lancée, a explosé et des personnes armées ont ouvert le feu en face du convoi de police qui escortait le bus des membres du parti de la justice et du développement (AKP) après qu'il se fut arrêté à Kastamonu. Des images montrent la voiture de police complètement brûlée. Selon NTV, le convoi, qui appartient au Premier Ministre, transportait des représentants de l'AKP.

Aucun groupe n'a jusqu'ici revendiqué l'attaque. Cependant, lorsqu'Erdogan est arrivé à Amasya, située non loin du lieu de l'attaque, il a exprimé ses condoléances et a incriminé des groupes séparatistes : « Ces sombres esprits qui ne croient pas en la lutte pour la démocratie, ces terroristes, ces forces séparatistes qui croient qu'ils ne peuvent obtenir des résultats uniquement de cette manière plutôt que par la voie du vote et de la démocratie. […] Nous ne laisserons personne diviser cette terre. Ma puissante nation ne cédera jamais aux bandits. », puis le président Abdullah Gul a ajouté : « La Turquie ne s'inclinera jamais devant le terrorisme ».

Le PKK, groupe rebelle kurde, mène depuis 26 ans une insurrection contre l'état turc qui l'accuse d'avoir causé la mort de quelque 40 000 personnes. Le PKK est considéré comme une organisation terroriste par la Turquie, les Etats-Unis et l'Union Européenne.

En février dernier, il a rompu un cessez-le-feu qui a duré 6 mois et une montée de la violence est à craindre avant les élections.

Des islamistes et des groupes de gauche ont aussi revendiqué des attentats à la bombe ou à l’arme automatique en Turquie ces dernières années.

Erdogan poursuit sa campagne électorale pour les prochaines élections parlementaires nationales, prévues le 12 juin.

Mon opinion :
Suite à cette tentative d'attentat contre le premier ministre turc, une répression risque de s'opérer contre les Kurdes turcs. Le peuple kurde est dispersé dans 4 pays différents : la Turquie, la Syrie, l'Iran et l'Irak, et l'une des raisons pour laquelle il n'y a pas d'état kurde est que le sous-sol de cette région est riche en pétrole ce qui rendrait encore plus difficile toute tentative de négociation d'indépendance du Kurdistan entre ces pays.

Raphaël

Sources :
http://www.bbc.co.uk/news/world-europe-13284518
http://edition.cnn.com/2011/WORLD/meast/05/04/turkey.erdogan.attack/index.html?iref=allsearch
http://www.nytimes.com/2011/05/05/world/europe/05erdogan.html?_r=1&scp=3&sq=turkey&st=cse
http://www.google.com/hostednews/canadianpress/article/ALeqM5iEMuuaOFTTelR-3gyHgls6VqdBow?docId=6754855

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