Inflation returns

Turkey's central bank, last Tuesday, raised its 2011 inflation forecast and issued a robust defense of its controversial policy to simultaneously curb hot-money growth and cool a domestic lending boom.

Presenting the bank's quarterly inflation report in Ankara, Governor Durmus Yilmaz said the monetary policy committee had rised its 2011 inflation expectation to 5,9% from a previous estimate of 5,4%.

Mr Yilmaz also said the bank's policy of cutting the key interest rate while raising banks' reserve ratios is « the best choice » for Turkey, and rejected criticism that the bank hadn't communicated its strategy effectively to the market.

The bank also reiterated that maintaining fiscal discipline was « critical » to safeguarding financial stability, as a loosening could further aggravated the country's mushrooming current account deficit.

Some economists say that a marked increase in government spending in December could presage a spending spree from the governing AK-party ahead of national elections due in June.

Turkey's inflation rate fell to a one-year low in December, according to the Turkish Statistics Institute, TurkStats, making it more likely that the central bank will lower interest rates further.

Consumers prices rose 6,4% from a year ago, after increasing 7,3% in November, the statistics office said on its website Monday, adding that the producer prices index rose by 8,87% over the same period.

The inflation in 2010 was below the government's target, said Ali Babacan, deputy Prime Minister and state minister responsible for the economy.

The rise in meat and vegetable prices affected the country's annual inflation rate negatively, Babacan said.

Alcoholic drinks topped TurkStat's list of rises in consumer prices with 24,66% in December, compared with the same month in 2009.
Accommodation and restaurant prices increased by 9,76%, food and non-alcoholic drinks increased by 7,02% and transportation increased by 6,78% over the same period.
Tuesday, Turkey's Prime Minister vowed to bring inflation rate down to an all-time low, even lower than the EU average.

« We will not stop. We will bring it to a lower level, lower than the EU average. » Erdogan said at a meeting of his Justice and Development party (AKP).
Erdogan was also optimistic on exports. He said Turkish exports had increased by 11.3% and reached $113.6 billion by the end of 2010, nearly 2 billion higher than the government's target.

My opinion: I think that inflation in Turkey in 2011 will be the consequence of higher prices for raw materials such as corn or oil. The rising price of oil due to its scarcity will continue to grow in the future. Inflation may also be the consequence of the political instability currently affecting the Maghreb and the Middle East.

Sources:
http://online.wsj.com/article/SB10001424052748704698004576103882704128142.html
http://www.hurriyetdailynews.com/n.php?n=turkish-inflation-rises-below-forecasts-due-to-food-prices-2011-01-03
http://www.hurriyetdailynews.com/n.php?n=pm-vows-to-bring-inflation-down-2011-01-04

Raphaël



Le retour de l’inflation

Mardi dernier, la banque centrale de Turquie a revu à la hausse ses prévisions en matière d'inflation et a défendu fermement sa politique controversée pour réduire simultanément la masse des capitaux spéculatifs et calmer l'explosion des prêts dans le pays.

Lors de la présentation du rapport trimestriel de la Banque Centrale, le gouverneur Durmus Yilmaz a déclaré que les prévisions d'inflation prévues initialement à 5,4% étaient passées à 5,9%.

Monsieur Yilmaz a également déclaré que la politique de la banque de réduire le taux d'intérêt directeur tout en élevant des taux de réserve des banques est « le meilleur choix » pour la Turquie, et a rejeté les critiques de ceux qui estimaient que la banque n'avait pas communiqué sa stratégie de manière efficace au le marché.

Il a aussi réaffirmé que le maintien de la discipline budgétaire a été « essentiel » pour sauvegarder la stabilité financière, un relâchement pourrait bien plus aggraver le déficit actuel du pays.

Certains économistes prétendent que l'augmentation marquée des dépenses du gouvernement en décembre laisse présager une frénésie de dépenses du parti au pouvoir (AKP) avant les élections nationales de juin.

En décembre, le taux d'inflation turc a chuté encore plus bas qu'un an auparavant, selon l'institut de statistiques, TurkStat, ce qui rend plus probable que la banque centrale réduira ses taux d'intérêt.

Les prix à la consommation se sont élevés de 6,4% depuis un an, après une augmentation de 7,3% en novembre, d'après l'office des statistiques, en ajoutant que l'indice des prix de production avait augmenté de 8,87% durant la même période.

L'inflation en 2010 n'a pas atteint l'objectif que le gouvernement se fixait, a dit Ali Babacan, vice-premier ministre et ministre d'état chargé de l'économie.

Il a aussi dit que la montée des prix de la viande et des légumes avait affecté négativement le taux d'inflation annuel du pays.

Les chiffres publiés par TurkStats montrent que ce sont les prix des boissons alcoolisées qui ont le plus augmenté avec une hausse de 24,66% entre décembre 2009 et décembre 2010.

Les prix de l'immobillier et de la restauration ont augmenté de 9,76%, la nourriture et les boissons non-alcoolisées ont augmenté de 7,02% et les prix de transport ont augmenté de 6,78% durant la même période.

Le premier ministre turc a promis mardi de baisser le taux d'inflation, encore plus bas que la moyenne de l'Union Européenne.

« Nous ne nous arrêterons pas là. Nous allons le ramener (le taux d'inflation) à un plus bas niveau, encore plus bas que la moyenne de l'Union Européenne.» a déclaré Erdogan lors de son discours pour son parti pour la Justice et le Développement (AKP).

Erdogan a aussi été optimiste sur l'exportation. Il a dit que les exportations turques avaient augmenté de 11,3% et avait atteint 113,6 milliards de dollars à la fin de l'année 2010.

Mon opinion: Je pense que l'inflation prévue en Turquie en 2011 sera la conséquence de la hausse des prix des matières premières telles que le blé ou le pétrole. La hausse des prix de ce dernier est due à sa rareté qui va croître à l'avenir. L'inflation peut aussi être la conséquence de l'instabilité politique que connaissent en ce moment les pays du Maghreb et du Proche et Moyen-Orient.

Sources:
http://online.wsj.com/article/SB10001424052748704698004576103882704128142.html

http://www.hurriyetdailynews.com/n.php?n=turkish-inflation-rises-below-forecasts-due-to-food-prices-2011-01-03

http://www.hurriyetdailynews.com/n.php?n=pm-vows-to-bring-inflation-down-2011-01-04

Raphaël

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