A prince without a cell phone
A prince without a cell phone
The last week, on Sunday 10 May, a statue, representing
an Ottoman prince taking a selfie, was vandalized. In fact, half of the cell phone and a
part of the prince’s sword disappeared.
The statue was unveiled only a day ago in the northern
city of Amasya. The mayor, in response after the acts of vandalism, declared
that the statue would now be guarded by a policeman to avoid other acts
of vandalism.
The statue was erected with a view to attracting tourists
but created controversy. Four other statues stand in the city but this is
the only one which was vandalized.
Indeed, two sides are arguing for or against the statue.
For some the statue represents the history of Amasya. At
the time of the Ottoman Empire, princes were sent there as governors to rule the
city and prepare to becoming a sultan.
For others, it’s an outrageous
statue which is disrespectful to the town’s history. Some of them are
also saying that “Everybody knows that mobile phones did not exist in those days. It is
disrespectful to our ancestors to portray a prince in that way”. Someone said
also that the person who vandalized the statue should have removed it
completely. These testimonies show the dissatisfaction of some Turkish citizens about the
statue.
The officials said that the statue doesn’t represent a
prince in particular and was just put there to attract
tourists.
The municipality asked prosecutors to investigate the
vandalism act and launched legal proceedings against people who have supported
the attack on social media.
Wide angle:
After the Charlie Hebdo attack and the
march against the newspaper in some Muslim countries, the vandalized statue shows a real problem of freedom of
expression. It shows that you can’t really joke about anything, especially religion or culture. The
government may not always have to censor the
medias. It’s people themselves who censor
each other. It boils down to raw
intolerance. Actually some people don’t accept any hint of criticism about their religion,
culture or traditions. They are not open-minded and it’s a real
problem for the development of the country, especially if the country wants to
join the European
Union.
Cyril
Un prince sans téléphone
La semaine dernière, le dimanche 10 mai, une statue
représentant un prince ottoman prenant un “selfie”, a
été vandalisée. La moitié du téléphone portable
qu’il tenait dans la main ainsi que son épée, ont disparu.
La statue avait été inaugurée moins de 24h
auparavant à Amasya, une ville du nord de la
Turquie. Le maire a déclaré que la statue
serait désormais gardée par des policiers pour éviter que d’autres
actes de vandalismes ne se produisent.
La statue avait été initialement érigée
dans le but d’attirer l’œil des touristes mais crée polémique. Quatre autres statues existent dans la ville
mais n’ont jamais connu le moindre problème.
En effet, deux camps argumentent pour ou contre la présence de la
statue.
Pour le premier camp, la statue commémore l’histoire de la ville
Amasya. Au temps de l’Empire ottoman, les princes y étaient envoyés comme
gouverneur et ainsi se formaient à la gestion d’une
ville voire d’un royaume pour ceux qui
devenaient sultan.
Pour ses détracteurs, la statue est
outrageante et irrespectueuse de l’histoire de la ville. D’autres disent
également que “Tout le monde sait que les téléphones portables n’existaient à
cette époque. C’est irrespectueux vis a vis de nos ancêtres de représenter un
prince ainsi”. Un autre a estimé que les
vandales qui avaient fait ça auraient dû complètement enlever la statue. Ces
témoignages montrent l’insatisfaction de la majorité des citoyens à propos de
cette statue.
Les responsables ont répondu à ces critiques, disant que
la statue ne représentait aucun prince en
particulier et que son seul but était d’attirer l’attention des
touristes.
La municipalité à demandé au procureur d’enquêter sur ces
actes de vandalismes et à d’ors et déjà lancé des poursuites judiciaires à
l’encontre des personnes appelant à la destruction de la statue sur les réseaux
sociaux.
Mon opinion:
Après les attaques des locaux de Charlie Hebdo et les
marches contre le journal dans des pays principalement musulmans, l’acte de vandalisme
dont a été victime la statue montre un vrai problème de liberté d’expression.
Cela montre qu’on ne peut pas rire de tout dans de tels pays, spécialement quand
cela touche à la religion ou à la culture du pays. Le gouvernement n’a pas
besoin de censurer les medias. Ce sont les gens qui se censurent tout seuls
entre eux. On peut en déduire qu’il y a une majorité de personnes très peu
tolérantes et qui n’acceptent aucune critique de leur
religion, leur culture ou leurs traditions. Ils ne sont pas ouverts d’esprits et
c’est un réel problème pour le développement du pays, surtout si la Turquie veut
avoir un jour l’espoir d’entrer dans l’Union Européenne.
Cyril
Sources:
Commentaires
Enregistrer un commentaire