Endgame at Kobane

Last week, the town of Kobane was liberated by the Kurds and their allies after 5 months of intense fighting.
Actually, Kurdish forces lost hundreds of their fighters, whereas the IS lost thousands of theirs during the battle. There are a lot of injured people, over 1,000 in the Kurdish camp.

IS fighters were expelled from town, about approximately 5 miles away (nearly 8km).

Despite the defeat of IS fighters, the town remains dangerous: unexploded mortar shells can be found everywhere.

On top of human losses, the town has been completely destroyed by the coalition’s air strikes.
Now, the reconstruction of the town may take a long time. The inhabitants have to clear the town before rebuilding it.

Rubble and corpses of either side can be seen miles around. The whole  town lies empty and desolate, the “Stalingrad” of the Middle East.
Sometimes, far away, you can hear sound of explosion induced by the coalition’s air strike, which reminds Kurdish fighters that IS has not been completely wiped out and that they have to continue the fight if they want to eradicate the terrorist organization.

However, the liberation of Kobane shows that IS is vulnerable and can be fought by an international engagement in the conflict.

Wide angle:
In a country where the civil war has been raging for 3 years, where the population is poor and insecurity ubiquitous, the reconstruction of the town will take years. Many of Kurdish emigrated in Turkey but they were not welcomed by the Turkish population.
Turkey didn’t help the Kurds during the battle of Kobane whereas it was taking place near their border.
Will the Kurds stay in Turkey or will they return to Kobane at the end of the war? This is the question that the Turkish government is now facing.

Cyril



Kobane, après la bataille

La semaine, la ville de Kobane a été libérée par les Kurdes et leurs alliés après 5 mois de durs combats.
Actuellement, les forces kurdes ont essuyé des pertes par centaines tandis que l’Etat Islamique aurait perdu plusieurs milliers de combattants. Il y a également beaucoup de blessés, on en dénombre pas loin de 1.000 dans le camp kurde.

Les combattants de l’Etat Islamique ont été repoussés en dehors de la ville, à environ 8km.

Malgré la défaite de l’Etat Islamique, la ville reste dangereuse en raison des nombreux obus de mortiers non désamorcés.

En plus des lourdes pertes humaines, la ville a été complètement détruite par les frappes aériennes de la coalition internationale.
La reconstruction de la ville va prendre longtemps. Les habitants vont d’abord devoir nettoyer les décombres dans toute la ville avant de commencer sa reconstruction.

Les décombres, composés de ruines d’immeubles en tout genre ainsi que de cadavres des deux camps, s’étendent à perte de vue. Toute la ville est vide et désolée, le “Stalingrad” du Moyen Orient.
Parfois, au loin, on entend les explosions des frappes aériennes de la coalition qui ne se sont jamais arrêtées. Elles rappellent aux combattants kurdes que le combat contre l’Etat Islamique n’est pas terminé et qu’il faut continuer à se battre pour libérer leurs terres.

De plus, la libération de Kobane à montré que l’Etat Islamique est vulnérable et peut être combattu par un engagement international dans le conflit.

Mon opinion:

Dans un pays où la guerre civile fait rage depuis 3 ans, où la population est pauvre et démunie et où l’insécurité règne, la reconstruction de la ville prendra plusieurs années.
Beaucoup de Kurdes ont émigré en Turquie durant ces 5 derniers mois, où ils ne’ont pas toujours été bien accueillis par la population turque.
La Turquie n’a pas aidé les Kurdes durant la bataille de Kobane, alors que celle ci prenait place à leur frontière.
Les Kurdes resteront-ils en Turquie ou retourneront-ils à Kobane à la fin de la guerre ? C’est la question à laquelle le gouvernement turc devra répondre.

Cyril


Sources:


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Turkey Times